Droits de l’Homme et relations Nord-Sud
FIDH
L’Harmattan
« Nous avions ingéré en dénonçant les disparitions, nous avions ingéré en disant notre honte que le pays des héros de Stalingrad soit couvert de Goulags.
Nous ingérons en dénonçant le soutien des États-Unis aux massacreurs du Guatemala.
Nous ingérions encore, il y a dix ans, en allant dire au Général Pinochet qu’à retenir sa thèse de la guerre interne, il violait la Convention de Genève et par là même perpétrait des crimes de guerre. Ce droit à l’ingérence, nous le pratiquons et le proclamons car les souverainetés nationales ont pour limites naturelles l’application de la Doctrine des Droits de l’Homme. »
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