Études iraniennes -2-
James Darmesteter
F. Vieweg
Mélanges
D'histoire et de littérature Iranienne
I. — Le peuple et la langue des Mèdes, par Jules Oppert, 1 vol. in - 8°, pp. XII, 296. Paris, Maisonneuve, 1889. (Revue Critique, 1880, 21 Juin.)
On sait que les rois Achéménides rédigeaient leurs inscriptions en trois langues différentes, les trois principales langues parlées dans leur empire. Deux d'entre elles sont déchiffrées et classées : l'une, qui occupe la première place sur lés inscriptions, était la langue nationale de ces rois, le vieux perse, langue aryenne, soeur du sanscrit; l'autre, qui occupe la troisième place sur les inscriptions, était celle des populations sémitiques de la Chaldée et de l'Assyrie : c'est l'assyrien, langue soeur de l'hébreu. La troisième langue, qui occupe la seconde place sur les inscriptions, est déchiffrée, mais n'est point classée : on sait seulement qu'elle n'est ni aryenne ni sémitique. Cette langue a été peu étudiée jusqu'ici. Les premiers travaux de déchiffrement furent faits par Westergaard1 et par M. de Sauley2, qui, n'ayant à leur disposition que des matériaux très insuffisants, n'en arrivèrent pas moins à des résultats réels, quoique partiels : nombre …
1. Dans les Mémoires de la Société royale des. Antiquaires du Nord, "Copenhague, 1844. 2. Journal asiatique, 1849, II; 1850, 1. |