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Le paradoxe des médias au Kurdistan irakien


Auteur :
Éditeur : Reporters sans frontières Date & Lieu : 2010, Paris
Préface : Pages : 22
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 210x297 mm
Code FIKP : 3517Thème : Politique

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Le paradoxe des médias au Kurdistan irakien


Entre liberté et exactions, le paradoxe des médias au Kurdistan irakien

Tout le monde s’accorde à dire que la liberté de la presse au Kurdistan irakien est plus grande que dans les régions environnantes, et qu’avec ses 850 médias et 5 000 journalistes, la situation s’est considérablement améliorée au cours des dix dernières années.

Et pourtant…

En deux ans, les agressions de journalistes n’ont cessé de se multiplier de la part des forces de l’ordre et des forces de sécurité des deux grandes formations politiques que sont le Parti démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani et l’Union patriotique du Kurdistan de Jalal Talabani...


En deux ans, deux journalistes ont été assassinés au Kurdistan irakien. Soran Mama Hama en juillet 2008, et Sardasht Osman en mai 2010. Les menaces et agressions physiques sont le lot quotidien d’un certain nombre de journalistes. C’est certes sans commune mesure avec le nombre de journalistes assassinés dans le reste de l’Irak depuis 2003. Et Soran Hama Mama a été assassiné à Kirkouk, ville qui n’appartient constitutionnellement pas au territoire du Kurdistan irakien. Mais le fait que Soran vivait à Suleimanieh et travaillait pour le magazine indépendant Lvin suffit pour l’inclure parmi les victimes des violences qui sévissent aujourd’hui contre les journalistes sur le territoire du Kurdistan irakien.

Outre la violence, les journalistes sont confrontés à un problème général d’accès à l’information et à un recours abusif au code pénal irakien pour juger des délits de presse. Depuis l’assassinat du journaliste Sardasht Osman en mai dernier, la méfiance, voire la défiance, entre une frange de la classe politique de la région, et une partie des journalistes, n’a fait que se renforcer. Il appartient au pouvoir de montrer des signes forts afin d’oeuvrer à une réconciliation...




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