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LES ARMÉNIENS: OU EST LA RÉALITÉ?
Rarement, dans l'Histoire, des faits ont été volontairement déformés pendant plus d’un demi-siècle et ont réussi, jusqu’à maintenant à tromper, avec un certain succès, l’opinion publique d’une grande partie du monde.
Il y a deux raisons à ce relatif succès:
D’un côté, la position de l'accusé et de la victime à la fois qui, jeune nation, née en 1923 sous la conduite d’un chef prestigieux. Atatürk, doit d'abord penser à construire une nouvelle nation, avant de s’occuper des calomnies. Je suis persuadé que si on avait, à l’époque, interrogé Atatürk sur le problème, il aurait probablement dit: «Les chiens aboient, la caravane passe.» Et ceux qui ont succédé à Atatürk, préoccupés par les problèmes de la construction de la nation, ont bien entendu négligé cette question.
De l’autre, il y a la curieuse convergence de la puissance financière, alliée contre nature à la puissance soviétique et à son complot, pour assujettir le monde à son nouvel empire.
Certains Arméniens, et je dis volontairement «certains », car ils ne sont que quelques-uns, et la grande majorité d’entre eux, devenus citoyens de France, des U.S.A., de Grande-Bretagne ou du Canada, pensent d’abord à la situation peu enviable de leurs «frères» condamnés à vivre dans une République soi-disant indépendante dans le cadre de la Russie soviétique, son régime de «liberté», ses goulags et sa K.W.D. «Certains » Arméniens donc, continuent à entretenir par la presse, les manifestations et depuis peu de temps par les assassinats, les attentats, le mythe d’une Arménie indépendante et le mensonge du génocide.
Je veux, dans les lignes qui vont suivre, poursuivre deux buts:
1°) Essayer, documents à l'appui, de rétablir la vérité;
2°) Enfin démystifier et dépassionner le problème.
J’ai, il y a quelques années, défendu la juste cause du F.L.N. et de la liberté de l’Algérie; celle de l’Angola, malheureusement tombée sous l’esclavage soviétique par Cubains interposés, je veux aujourd’hui défendre la vérité et l’honneur de la jeune nation turque.
Nous allons donc rappeler l’histoire, les faits, notamment celui de la coexistence pacifique et amicale des Arméniens au sein de l’Empire ottoman, pendant six siècles, les intrigues des puissances étrangères, Russie, Grande-Bretagne et France soucieuses d’assurer leurs positions militaires et politiques dans un secteur qui est, encore aujourd’hui, d’une importance stratégique que personne ne réfute.
Enfin, dans un souci d'objectivité totale et pour vaincre le régime de la terreur et du crime, montrer comment des ethnies peuvent vivre leur identité culturelle propre au sein des empires ou des républiques surtout à une époque où la mondialisation de la planète rend utile les querelles de clochers.
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