La bibliothèque numérique kurde (BNK)
Retour au resultats
Imprimer cette page

Conflit kurde, le brasier oublié du Moyen-Orient


Auteur :
Éditeur : Autrement Date & Lieu : 2009-01-01, Paris
Préface : Pages : 176
Traduction : ISBN : 978-2-7467-1273-7
Langue : FrançaisFormat : 150x230 mm
Code FIKP : Liv. Fr. 3061Thème : Politique

Présentation
Table des Matières Introduction Identité PDF
Conflit kurde, le brasier oublié du Moyen-Orient

Conflit kurde, le brasier oublié du Moyen-Orient

Hamit Bozarslan

Autrement


Une décennie après la vague de violence amorcée par  l'arrestation d'Abdullah Öcalan, chef du PKK (Parti du Kurdistan de Turquie), la question kurde fait de nouveau parler d'elle, dans un contexte régional particulièrement troublé.

Le conflit ouvert entre les Kurdes irakiens et Bagdad autour du statut de la province de Kirkouk, riche en pétrole, les nouvelles contestations armées en Turquie et en Iran ainsi que les émeutes urbaines en Syrie attestent l'existence d'un "autre front" au Moyen-Orient. Toujours brûlant et inévitablement complexe, il maintient les 30 millions de Kurdes dans une lutte sans issue. Cet ouvrage présente des clé de lecture pour comprendre les dynamiques actuelles du problème kurde à la lumière de l'histoire, aussi bien en Irak, en Iran, en Turquie et en Syrie que dans l'espace transfrontalier très militarisé qu'ils partagent. L'auteur établit un lien entre l'instauration d'un ordre étatique postimpérial au lendemain de la Première Guerre mondiale et une dissidence minoritaire. La démarche de sociologie politique permet de saisir les cycles historiques successifs qu'a connus la contestation kurde, dont les derniers sont marqués par l'émergence de la ville comme lieu d'action et par l'affirmation de la jeunesse comme moteur de radicalisation.

Hamit Bozarslan, docteur en histoire et en sciences politiques,  est directeur d'études à l'EHESS. Il est l'auteur notamment d’Une histoire de la violence au Moyen-Orient (Paris, La Découverte, 2008).  Ses travaux actuels portent sur la sociologie historique du Moyen-Orient.



INTRODUCTION

La deuxième guerre du Golfe avait placé la question kurde au coeur de l'actualité dans la première moitié des années 1990. Dans l'ouvrage intitulé La Question kurde. États et minorités au Moyen-Orient¹, j'avais toutefois fait le pari de prendre mes distances par rapport à la tyrannie de l'instant et de l'événementiel, pour proposer une grille de lecture théorique de ce conflit complexe, concernant l'Iran, l'Irak, la Syrie et la Turquie, voire, par la diaspora kurde, l'Europe. Le livre que le lecteur tient dans ses mains aujourd'hui prolonge cette quête, mais se place plus résolument sous l'égide de la sociologie historique. Il tente de brosser un bref panorama historique de la question kurde et de fournir quelques clés de lecture pour comprendre ses continuités et ses mutations après la troisième guerre du Golfe de 2003, qui, comme on le verra, affecte l'espace kurde dans sa totalité, au-delà du seul Kurdistan d'Irak. Je suis cependant conscient que je ne pourrai, en si peu de pages, rendre compte de l'ensemble des dynamiques de continuité, des lieux et des moments de ruptures, souvent radicales, qui ont marqué l'histoire kurde depuis le début du XXe siècle2, pas plus que le livre ne saurait saisir toutes les ramifications actuelles de cette question qui évolue au gré des incertitudes ballotantes des trois espaces majeurs du Moyen-Orient, arabe, persan et turc. Seules des recherches approfondies partant d'une micro-approche, susceptibles d'ailleurs d'apporter nombre d'éléments de correction à mes propos, permettront de dessiner un tableau plus complet de la question kurde aujourd'hui.

J'ai fait le choix de ne pas insister ici sur certaines données de cette question. La carte (p. 8), la chronologie et les glossaires figurant en fin de volume (p. 138 et p. 162) apporteront aux lecteurs les principaux repères historiques, géographiques et politiques. Par conséquent, je me contenterai, en guise d'introduction, d'aborder cinq points nécessaires à une meilleure compréhension de l'ouvrage, à commencer par la terminologie. Dans les pages qui suivent, j'utilise indistinctement les termes « Kurdistan » et « espace » ou « sphère » kurdes. Le premier terme, dont l'emploi est banalisé depuis plus d'un millénaire, y compris, selon les pays et les moments historiques, dans le langage administratif des empires ou des États successifs, désigne, dans une certaine indétermination, une vaste région couvrant le sud de la Turquie, le nord de l'Irak, l'ouest de l'Iran et deux enclaves en Syrie. Il est cependant évident que cette zone n'a jamais été exclusivement kurde ; ainsi, avant 1915, une partie du Kurdistan, notamment les « provinces de l'Est » de l'Empire ottoman, pouvait être définie comme arméno-kurde. Ailleurs, dans les villes de Mardin, de Siirt (à l'est de la Turquie) ou dans l'ancienne vilayet de Mossoul correspondant au Kurdistan d'Irak actuel, la présence arabe ou assyro-chaldéenne était important et le reste encore de nos jours. Le terme « kurdistanais », couramment utilisé dans le langage politique des mouvements kurdes, renvoie d'ailleurs à cette pluralité. Quant aux termes « espace » ou « sphère » kurdes, ils permettent de mieux rendre compte des fluidités géographiques, culturelles, économiques et politiques des mobilités kurdes au sein du Moyen-Orient et en Europe et enfin de la multiplicité des appartenances sur lesquelles Jean-François Pérouse attire notre attention³.

Cette part d'indéterminé terminologique concerne aussi la question du nationalisme, l'un des sujets les plus débattus, mais aussi les plus complexes des sciences sociales. Le terme « nationalisme kurde » est utilisé ici avant tout pour désigner une doctrine dotée de tous les attributs d'un courant nationaliste (récit historique remontant à la nuit des temps et projetant la nation dans l'avenir, imaginaire géographique, mythes fondateurs, drapeau, hymne national...)4. Il est évident cependant que ce courant a été décliné depuis un siècle en de multiples variantes allant du nationalisme culturel au nationalisme séparatiste, et a souvent été légitimé par une autre idéologie, comme l'occidentalisme, le marxisme-léninisme ou encore, à la marge, l'islamisme. Cette malléabilité oblige, dans l'étude du nationalisme comme d'ailleurs des autres « ismes », de passer de l'idéologie à l'histoire sociale des acteurs, des générations, des cercles de socialisation et groupes de militants qui s'expriment en son nom ou se projettent dans une construction politique ou nationale légitimée par son biais. Cela ne signifie certainement pas qu'une idéologie, dont les ressources symboliques et la capacité de légitimer acteurs et actions sont bien connues, constitue une variable neutre ; elle accomplit néanmoins sa fonction mobilisatrice dans des contextes chaque fois inédits et à partir d'enjeux qui s'imposent différemment aux générations successives. D'où le choix fait dans ce livre de prendre en considération, dans un même élan, le nationalisme kurde comme un ensemble de symboles et codes, les mouvements nationalistes sans les réduire à l'idéologie qui les légitime, et le régime de subjectivité5 propre à chaque période.

Le deuxième point est d'ordre démographique. Le groupe kurde, dans toute sa diversité et ses multiples appartenances, linguistiques et confessionnelles, est généralement estimé à plus de 30 millions de personnes, dont la moitié vit en Turquie, près de 10 millions en Iran, près de 5 millions en Irak et environ 2 millions en Syrie. À ce chiffre il faut ajouter plus d'un million de Kurdes formant les diasporas proches ou lointaines en ex-URSS, au Moyen-Orient (notamment au Liban) et en Europe. Peut-on définir un groupe démographiquement si important, souvent présenté comme le plus grand peuple sans État du monde, comme une minorité ? Je réponds à cette question par l'affirmative en ce sens qu'à mes yeux la condition minoritaire ne découle pas tant d'une infériorité numérique que des rapports de domination et du processus de « minorisation » d'un groupe en termes politiques et juridiques.

En troisième lieu, il me semble opportun de souligner, qu'à l'instar d'autres conflits du Proche et du Moyen-Orient, le conflit kurde est déterminé autant par sa dimension transfrontalière que par son inscription dans une histoire longue. Il se déroule en effet dans une vaste région dont les frontières délimitent quatre États importants du Moyen-Orient. Quant à son inscription dans la durée, rappelons que Chériff Pacha, l'un des dirigeants du courant libéral ottoman, attirait l'attention de ses contemporains sur la gravité que prenait la question kurde dès 1914. Depuis, pas une seule décennie ne s'est écoulée sans une révolte massive, une contestation armée durable ou encore des émeutes kurdes dans l'un des quatre pays concernés. Le bilan de ce conflit, en termes humains, mais aussi matériels, est très élevé. La répression des révoltes des années 1920 et 1930 a fait sans doute plusieurs dizaines de milliers de morts. On estime à plus de 250 000 le nombre de victimes depuis 1979. On ne dispose pas d'estimations globales du coût financier du conflit, mais si l'on se fie à Cemil Çiçek, porte-parole du gouvernement turc actuel, la répression de l'insurrection du PKK (Parti des ouvriers du Kurdistan) aurait coûté, à elle seule, pas moins de 300 milliards de dollars entre 1984 et 20086.

En quatrième lieu, il ne m'a pas paru nécessaire de m'attarder ici spécifiquement sur les pluralités internes de l'espace kurde dans ses dimensions infra-étatiques, transfrontalières et supraterritoriales, du fait de l'immigration. Le lecteur trouvera, dans une littérature fiable7, des informations sur les groupes ethnolinguistiques ou ethno-confessionnels composant la « macro-ethnie8 » kurde. Je me limiterai par conséquent à préciser qu'on y chercherait en vain une uniformité linguistique ou confessionnelle. Si le kurmandji est d'usage dans les quatre pays concernés, le zazaki est parlé en Turquie et le sorani en Irak et en Iran. On observe un degré très élevé d'inter-compréhension entre le kurmandji et le sorani, mais pas entre ces deux dialectes et le zazaki. Sur le plan religieux, le sunnisme est la confession dominante dans les quatre pays, mais il existe une forte minorité alévie en Turquie et une communauté chi'ite en Irak et en Iran. Dans chaque pays, on trouve également une autre communauté religieuse, les Yézidis, ainsi que des communautés chrétiennes kurdophones9. Quant à l'importante communauté juive du Kurdistan irakien, la répression ne lui a pas laissé d'autre choix que d'émigrer en Israël par vagues successives, surtout durant les années 1950 et 196010.

Enfin, je souhaite préciser que l'ouvrage ne s'inscrit pas dans une perspective de relations internationales ou de géopolitique et insiste surtout sur les rapports de domination à la base de la question kurde, et sur les formes que les contestations kurdes ont prises depuis plus d'un siècle. Bien que conscient de l'importance des enjeux énergétiques et stratégiques dont l'espace kurde est le théâtre11, je les considère comme des facteurs qui aggravent plutôt que n'expliquent ce conflit centenaire.

Il m'a paru essentiel de commencer ce livre par un état des lieux de la question kurde au tournant de la décennie 2010. Cette entrée immédiate dans l'actualité brûlante permet de replacer le conflit kurde dans un monde conflictuel plus vaste allant de l'Afghanistan et du Pakistan au Liban et à la Palestine en passant par l'Irak ; elle rappelle également que la question kurde continue à s'inscrire, avec une acuité accrue, dans notre présent malgré la fin d'un cycle historique qui l'avait marqué durant les années passées.

Ensuite, l'ouvrage consacre deux brefs chapitres à l'histoire. Ce parti pris ne s'explique pas uniquement par la volonté d'offrir aux lecteurs un outil aussi synthétique que possible pour comprendre le passé de la question kurde. Il espère aussi montrer comment la création, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de deux nouveaux États12, l'Irak et la Syrie, et la transformation radicale de deux autres, l'ancien Empire ottoman devenu la Turquie, et la Perse rebaptisée Iran en 1935, ont initié un nouveau système de domination inscrivant la minorisation des Kurdes, voire la criminalisation du fait kurde dans la durée. De même, le choix chronologique devrait mieux dégager les différents cycles historiques marqués souvent par des ruptures violentes qui, au fil des décennies, ont donné naissance à une doctrine et à des mouvances nationalistes kurdes.

Ainsi, le deuxième chapitre insiste brièvement sur la condition kurde sous les régimes impériaux et analyse l'émergence de la question kurde dans le sillage des crises qui secouent l'Empire ottoman au XIXe siècle, puis dans la configuration régionale qui voit du jour au lendemain sa dissolution entre 1918 et 1922. Le troisième chapitre, quant à lui, couvre de manière synthétique la longue période allant du coup d'État militaire historique de 1958 en Irak qui constitue le prélude à de nouvelles résistances armées kurdes, à 2003, date de l'occupation de l'Irak par une coalition conduite par les États-Unis et de l'émergence d'un pouvoir politique kurde renforcé dans ce pays. Le quatrième chapitre concerne la période actuelle, qui ne peut encore être analysée comme un objet d'études historiques. Tout en soulignant l'importance du régime des incertitudes dans lequel se trouve le Moyen-Orient, j'essaie cependant de singulariser les nouvelles dynamiques à œuvre dans l'espace kurde en Irak, en Turquie, en Iran et en Syrie.

Si ces trois chapitres respectent un découpage chronologique autant que spatial, les deux derniers proposent une lecture transversale des États et des contestations kurdes actuelles au Moyen-Orient même. Ils tentent aussi, dans une réflexion qui se poursuit jusque dans la conclusion, de problématiser les incertitudes qui pèsent sur l'évolution de la question kurde pour suggérer qu'elles sont autant liées aux contraintes imposées par l'ordre étatique et le système-monde qu'aux dynamiques internes des mouvements kurdes, sources potentielles de nouvelles instabilités.

1. La Question kurde. États et minorités au Moyen-Orient, Paris, Sciences Po, 1997.

2. Voir, pour une histoire générale, David McDowell, A Modem History of the Kurds, Londres, I.B. Tauris, 1996, et Gérard Chaliand (dir.), Les Kurdes et le Kurdistan, Paris, François Maspero, 1978. On conseillera également très vivement le magnifique album de photographies de Susan Meiselas, richement commenté par Martin Van Bruinessen, Kurdistan. In the Shadow of History, New York, Random Press, 1997.

3. Jean-François Pérouse, « Reposer la "question kurde" », in Semih Vaner (dir.), La Turquie, Paris, Fayard, 2005, p. 357-387.

4. Abbas Vali (dir.), Essays on the Origins of Kurdish Nationalism, Costa Mesa, Mazda, 2003.

5. Par ce terme j'entends la série de dispositifs émotionnels qui peuvent donner naissance et sens à une dissidence pacifique ou violente (sacralisation d'une référence religieuse ou profane, perception du temps présent comme porteur d'injustice et de corruption, attente de délivrance par la lutte ou l'intervention de l'au-delà, appréhension des rapports de domination en termes quasi eschatologiques, destination de son corps à la suppression en signe de fidélité envers une cause sacralisée, culte de martyrs et héros).

6. www.hurriyet.com.tr, édition du 21 juillet 2008.

7. Martin Van Bruinessen, « Nationalisme kurde et ethnicités intra-kurdes », Peuples méditerranéens, n°s 68-69, 1994, p. 11-37.

8. Pour ce concept, voir Olivier Roy, « Ethnies et politique en Asie centrale », REMMM, n° 60, 1991, p. 18.

9. Mirella Galletti, Cristiani del Kurdistan, Rome, Jouvence, 2003.

10. Ora Shwartz Be'eri, The Jews of Kurdistan. Daily Li fe, Customs, Arts Crafts, Jérusalem, The Israel Museum, 2000.

11. Voir sur ce sujet Elizabeth Picard (dir.), La Nouvelle Dynamique au Moyen-Orient. Les relations entre l'Orient arabe et la Turquie, Paris, L'Harmattan, 1992, p. 155-173.

12. J'utilise dans cet ouvrage le terme « État » dans un triple sens, à mes yeux complémentaires : 1er sens, synonyme de dawla, autrement dit du pouvoir comme propriété acquise par la force ; 2e sens, organe bureaucratique et rationnel tentant de monopoliser les instruments et l'usage de la violence dans un espace donné ; 3e sens, un champ de pouvoirs et de rapports de force, réunissant, dans une compétition pacifique ou violente, différents pôles de décision.



En guise de souvenirs et de remerciements

Ce livre voit le jour plus d'une dizaine d'années après mon premier ouvrage, quelque peu « ardu », qui reprenait la version remaniée d'une thèse de sciences politiques préparée sous la direction de Rémy Leveau à l'IEP de Paris, qui nous a quittés en 2005. Le jury de soutenance était présidé par François Furet, directeur d'une première thèse en histoire soutenue à l'EHESS, et qui est disparu en 1997. Qu'il me soit permis de saluer ici la mémoire de ces deux grands maîtres d'une exceptionnelle générosité.

Il y a dix ans, nous disposions déjà d'une petite « bibliothèque kurde ». Depuis, outre un nombre impressionnant de recueils d'articles, de textes ainsi que de mémoires, cette bibliothèque s'est considérablement étoffée grâce aux travaux des « anciens », mais aussi d'une nouvelle génération de chercheurs. Je sais que les « anciens », maîtres, collègues ou amis, ne me tiendront pas rigueur de ne mentionner ici que les noms des jeunes docteurs, notamment Fuat Dündar, Olivier Grojean, Joost Jongerden, Janet Klein, Hakan Özoğlu, David Romano, Clémence Scalbert-Yücel, Jordi Tejel, Nicole Watts et Bediz Yilmaz, dont la curiosité, la solide formation en sciences sociales, l'ouverture d'esprit et, bien sûr, les travaux novateurs, nous ont permis de mieux comprendre les dynamiques de la question kurde tout au long du XXe siècle. Ma réflexion s'est nourrie de leurs pages, fruits de terrains difficiles et de nuits blanches, et des discussions que j'ai eues avec eux. Qu'ils en soient vivement remerciés. Quant à une dizaine d'autres jeunes chercheurs, dont les thèses en cours montrent la vitalité du champ d'études sur les Kurdes, je leur adresse mes plus vifs encouragements.

L'idée initiale de ce livre vient de Christophe Jaffrelot du Ceri, que je remercie en témoignage d'amitié. J'exprime également ma gratitude à Judith Burko du Ceri, et à Laure Flavigny, Sophie Maisonnier et Chloé Pathé d'Autrement, ainsi qu'à Anne Le Fur de l'Afdec, pour leur aimable complicité. Quant à Cristina, première lectrice et correctrice de ces pages, je souhaite lui dire simplement que sans elle, rien n'aurait été possible.



Note sur la transcription des mots kurdes et turcs

J'ai adopté la transcription courante utilisée par la presse française pour les mots arabes et persans. En revanche, pour les mots en kurde et en turc, j'ai respecté en grande partie l'alphabet kurde latinisé, qui partage certaines voyelles et consonnes avec l'alphabet turc. Pour faciliter la lecture, j'ai omis les distinctions existantes entre « i », « î » en kurde et « i » et « ı » » et « g » et « ğ » en turc.
c se prononce dj
ç se prononce tch
ö en turc se prononce eu (comme seul)
ş se prononce ch (comme cheval)
u se prononce ou (comme toujours)
ü en turc se prononce u (comme lumière)
w en kurde se prononce de la même manière qu'en français.
x, absent du turc, se prononce kh en kurde.




Fondation-Institut kurde de Paris © 2024
BIBLIOTHEQUE
Informations pratiques
Informations légales
PROJET
Historique
Partenaires
LISTE
Thèmes
Auteurs
Éditeurs
Langues
Revues