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Les Kurdes et les Etats dans Peuples mediterraneens n° 68-69


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Éditeur : Peuples Méditerranéens Date & Lieu : 1994-01-01, Paris
Préface : Pages : 320
Traduction : ISBN : 0399-1253
Langue : Français, AnglaisFormat : 155x225 mm
Code FIKP : Liv. Fr. En. 3396Thème : Politique

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Les Kurdes et les Etats dans Peuples mediterraneens n° 68-69

Les Kurdes et les Etats

Martin van Bruinessen, Hosham Dawod, Hans Lukas Kieser, Joyce Blau, Karin Kren, Anne Vega, Abbas Vali, Maria T. O’Shea, Hamit Bozarslan, Robert Olson, David Mc.Dowall, Akil Marceau, Fawwaz N. Traboulsi

Peuples médıterranéens

Revue trimestrielle, Peuples méditerranéens-Mediterranean Peoples est bilingue (français-anglais), chaque article comporte un résumé dans l'autre langue de la revue. Les manuscrits adressés à la rédaction ne peuvent excéder 30 feuillets dactylographiés de 2 500 signes. Ils doivent également, dans la mesure du possible, être remis sur disquette macintosh. Ecrits en français ou en anglais, ils doivent être commu-niqués en deux exemplaires et résumés en 1 000 signes au maximum, si possible dans l'autre langue de la revue.

The quarterly journal Peuples méditerranéens-Mediterranean peoples is bilingual (french-english), each article being summarised in the other language of the journal. Manuscripts sent to the Editors should not exceed 30 typed pages about 360 words each. As much as possible, they have to be submitted on macintosh disk. Written in french or in english, they should be made out in two copies, with a synopsis, if pos¬sible, in the other language, not exceeding 120 words.



REVUE TRIMESTRIELLE

La violence demeure l'élément principal de la gestion du problème kurde par les Etats concernés, surtout lorsqu'ils peuvent se consacrer exclusivement à leurs affaires intérieures, se trouvent dans une position de force, et n'ont pas à ménager l'opinion étrangère. Dans la plupart des cas, ils sont conduits à mettre en œuvre des mécanismes de redistribution pour s'assurer des relais et neutraliser le mouvement nationaliste. Mais, la redistribution n'est, habituellement, qu'accessoire à la coercition. La violence qui régit les rapports avec les Kurdes tend à gangrener l'ensemble des rapports sociaux. La violence étatique «illégitime» tend à devenir la règle et à concerner l'ensemble des régions kurdes, l'Etat glissant de la violence punitive à la coercition obsessionnelle, allant jusqu'à chercher à en finir avec la question kurde par la suppression physique ou la dispersion des populations. La violence étatique «illégitime» tend en outre à faire disparaître les éléments d'équilibre, voire les institutions consensuelles propres à la société globale, et jusqu'à l'opinion publique. Le non règlement du problème kurde se poursuit dans la disparition de la démocratie. Rien n'indique que la démocratie permet de résoudre les problèmes minoritaires; leur non-résolution entrave le processus démocratique.




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