A MONSEIGNEUR LE COMTE DES FLORENTIN,
Ministre & Sécretaire d'Etat, Commandeur, Chancelier, Garde des Sceaux, & Sur-Intendant des Ordres du Roi Chancelier de la Reine, Gérent & Administrateur des Ordres Royaux, Militaires & Hospitaliers de Notre-Dame de Mont Carmel, & de S. Lazare de Jérusalem,
MONSEIGNEUR,
Ce n'est point aux honneurs que vous réunissez, mais aux vertus qui vous enrendent véritablement digne, que je présente hommage. Par la protection distinguée que vous accordez aux Sciences & aux Arts, il est aisé de juger que vous les regardez, comme la gloire du Prince & de l'Etat, la source des bonnes moeurs, le lien de la société, & le gage de la félicité publique. Ces vûes qui chez toutes les Nations policées, ont toujours fixé l'attention des Ministres les plus éclairés, vous ont été transmises par cette foule d'hommes illustres que vous comptez au nombre de vos Ancêtres, & dont la mémoire est aussi précieuse à l'Etat qu'aux Lettres.
Ce sont-la, MONSEIGNEUR, les seuls motifs qui m'ont fait solliciter la permission de mettre votre nom à la tête de cet Ouvrage. La bonté que vous avez eue de me l'accorder, est la récompense la plus flatteuse de mon travail, & le garant le plus assuré du succès que je puis en attendre.
Je suis avec profond respect,
MONSEIGNEUR, Votre très-humble & très obéissant ferviteur, Marin
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