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Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie :


Author : Selda Araz
Editor : Université de Rouen Date & Place : 2014, Rouen
Preface : Pages : 116
Traduction : ISBN :
Language : FrenchFormat : 210x295 mm
FIKP's Code : Liv. Fre. Ara. Ens. N° 6986Theme : Dissertation

Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie :

Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie : étude de cas dans la province de Batman

Selda Araz


Universite de Rouen


Dans les années 1940, en Turquie, des paysans kurdes ont été condamnés à payer des amendes uniquement parce qu’ils avaient prononcé des mots en kurde sur les marchés : il suffisait d’un simple témoignage de deux personnes pour verbaliser. Du XIXème siècle jusqu’aux années 1990 la perspective de l’Etat-nation de la Turquie interdisait totalement le kurde dans les domaines autant privé que public.
La coexistence de ces deux termes (Etat et nation) vise le regroupement de tous les citoyens sous une identité unique. Néanmoins, l’idée d’appartenir à un seul et même groupe est quelque chose difficile à accepter pour les autres groupes ...

Table des Matieres

Introduction / 7

Problématique, questions et hypothèses de recherche / 9

Chapitre I :
Description Sociolinguistique de la Langue et de la 12 Communaute Kurdes

1.1. La langue et la communauté kurdes / 12
1.1.1. Le Kurdistan / 12
1.1.2. Aperçu historique sur les Kurdes / 13
1.1.3.  La langue kurde et ses dialectes / 14
1.1.4. Une littérature orale, qui passe progressivement à l’écrit / 15
1.2. Le statut de la langue kurde selon les pays / 16
1.2.1. L’Irak / 17
1.2.2. L’Iran / 17
1.2.3. La Syrie / 18
1.2.4. L’ex-Union Soviétique / 18
1.2.5. La diaspora / 19
1.3. La situation des Kurdes en Turquie, le contexte dans lequel s’effectue la recherche 20
1.3.1. Un portrait de la communauté du kurde / 20
1.3.2. La politique kémaliste turque et le mouvement nationaliste kurde / 20
1.3.3. La situation socioéconomique actuelle des régions kurdes / 24
1.4. La place de la langue kurde dans l’enseignement en Turquie / 25
1.4.1. Un droit de l’homme : l’éducation en langue maternelle / 25
1.4.2. La situation de l’éducation dans les régions kurdes de Turquie / 26
1.4.3. Les obstacles légaux à la scolarisation en langue kurde / 26
1.4.4. L’enseignement privé du kurde / 27
1.4.5. Le kurde, cours optionnel dans deux universités privées / 29
1.4.6. Le kurde, langue optionnelle pour les élèves de 5ème et 6eme / 30
1.4.7. TRT 6 Chaine Kurde / 31

Chapitre II :
Cadre Theorique / 33

2.1. L’émergence du concept de « politique linguistique » / 33
2.1.1.  La politique linguistique de point de vue de différents auteurs / 33
2.1.2. Les différents types de planification linguistique / 36
2.1.3. Langue minorée/langue minoritaire / 38
2.2. La Revitalisation Linguistique / 39
2.2.1. L’émergence du champ disciplinaire / 40
2.2.2. La terminologie et les points de vue des auteurs sur la revitalisation / 40
2.2.3. L’école et la revitalisation de la langue / 43
2.2.4. La revitalisation des langues minorées : l’exemple des pays / 44
2.2.5. Le corse (France) / 44
2.2.6. Le basque (Espagne) / 48

Chapitre III :
Cadre Methodologique / 53

3.1. Le terrain de notre étude / 53
3.1.1. Le contexte urbain / 54
3.1.2. Le contexte rural / 55
3.2. Type d’enquête et choix de la population / 55
3.2.1. Les élève en 5ème et 6ème : Questionnaire écrit / 55
3.2.2. Les parents : l’entretien semi — directif / 56
3.2.3. Les enseignants de kurde : l’entretien semi-directif / 57
3.3. Recueil des données, contraintes extralinguistiques / 58
3.4. Collecte et traitement des données / 59

Capitre IV :
Analyse et Interpretations des Resultats / 60

4.1. Les élèves / 60
4.1.1. Profil sociologique / 60
4.1.2. Répartition par sexe, âge et nombre de frères et sœurs de la population de l’enquête / 60
4.1.3. Profil socio-économique / 61
4.2. Compétences Langagières. / 62
4.2.1. Langue (s) parlées (s) / 63
4.2.2. Apprentissage de langue(s) parlée(s) / 63
4.2.3. La langue exprimée le plus aisément / 65
4.3. Les langues et les contextes de communication / 66
4.3.1. Quelle(s) langue parlée(s) avec quel interlocuteur ? / 66
4.3.2. Quelle(s) langue(s) parlée(s) avec élève ? / 67
4.3.3. La langue la plus souvent parlée à la maison / 68
4.4. Le cours optionnel de kurde et l’élève / 69
4.4.1. Le moyen dont disposent les enquêtés pour s’informer des cours de kurde / 69
4.4.2. L’intérêt des enquêtés dans le choix d’étude de kurde / 69
4.4.3. Le rôle de la famille dans le choix de l’enseignement du kurde / 71
4.4.4. Satisfaction à l’égard des cours de kurde / 71
4.4.5. Pourquoi les élèves sont contents des cours de kurde ? / 72
4.4.6. Les difficultés de compréhension en cours de kurde / 73
4.4.7. Les compétences acquises dans le cours de kurde / 74
4.4.8. L’activité la plus aimée en cours de kurde / 74
4.4.9. Les apports de l’apprentissage du kurde de point de vue des élèves / 75
4.4.10. La volonté de poursuivre le cours de kurde pour l’année suivante / 76
4.5. Les parents / 77
4.5.1. Profil sociologique / 77
4.5.2. L’âge moyen / 77
4.5.3. Lieu de naissance / ' / 78
4.5.4. Profession et revenu mensuel / 79
4.5.5. Le niveau de formation / 80
4.6. Compétences langagières / 80
4.6.1. La langue maternelle / 81
4.6.2. La langue maternelle du point de vue des parents / 81
4.6.3. Compétences en langue maternelle / 82
4.6.4. Connaissances et compétences dans d’autre(s) làngue(s) / 83
4.6.5. La langue d’expression préférée / 84
4.6.6. Quelle langue dans quel contexte ? / 85
4.7. L’enseignement optionnel du kurde et les parents d’élèves / 86
4.7.1. L’importance de l’enseignement en langue maternelle dans la formation de l’enfant / 86
4.7.2. L’avis des parents sur la mise en place des cours optionnel de kurde / 88
4.7.3. Le moyen de s’informer sur la mise en place des cours optionnels de kurde / 88
4.7.4. Le rôle des parents dans le choix de l’étude du kurde / 89
4.7.5. La volonté des parents pour les années prochaines / 90
4.8. Les enseignants / 90
4.8.1. La formation des enseignants / 90
4.8.2. Le droit d’enseigner le kurde / 91
4.8.3. L’intérêt des enseignants de kurde pour dispenser les cours de kurde / 92
4.8.4. La démarche juridique / 93
4.8.5. L’usage du kurde dans la vie sociale / 93
4.9. L’enseignement optionnel du kurde et les enseignants / 94
4.9.1. Les motivations d’élèves aux yeux des enseignants / 94
4.9.2. Les problèmes matériels / 94
4.9.3. L’approche de l’enseignement du kurde / 96
4.9.4. Connaissance d’approches occidentales / 96
4.9.5. Quelle langue est-elle utilisée pour dispenser le cours de kurde ? / 97
4.9.6. Quel type de difficultés dans la classe ? / 98
4.9.7. Les propositions des enseignants concernant l’enseignement du kurde / 99

Conclusion et perspectives / 100

Références Bibliographique / 103

Annexes / 111

Annexe 1 / 111
Annexe 2 / 115
Annexe 3 / 116


INTRODUCTION

Dans les années 1940, en Turquie, des paysans kurdes ont été condamnés à payer des amendes uniquement parce qu’ils avaient prononcé des mots en kurde sur les marchés : il suffisait d’un simple témoignage de deux personnes pour verbaliser. Du XIXème siècle jusqu’aux années 1990 la perspective de l’Etat-nation de la Turquie interdisait totalement le kurde dans les domaines autant privé que public.

La coexistence de ces deux termes (Etat et nation) vise le regroupement de tous les citoyens sous une identité unique. Néanmoins, l’idée d’appartenir à un seul et même groupe est quelque chose difficile à accepter pour les autres groupes ethniques : pour eux cela signifie être un autre, pas soi-même, et être privés de leurs droits. De ce fait ils défendent leur identité, qui est différente de celle de la majorité, et il en résulte des tensions entre ces groupes et l’Etat. Soit ils font face à une assimilation complète au sein de l’Etat et sont dépourvus de leurs droits ; soit ils peuvent bénéficier des droits si l’Etat ne défend pas l’idée de l’Etat-nation et s’il voit les groupes ethniques comme une richesse.

Dans le contexte de la Turquie, les Kurdes le plus grand groupe minoritaire en terme du nombre de locuteurs (environ 18 millions sur 35 millions), sont victimes d’une idéologie de TEtat-nation unificatrice, selon laquelle les groupes ethniques sont une source de menace pour l’unité et l’homogénéité de la société. A cette fin, l’Etat met en place des mesures législatives. Par conséquent, les Kurdes sont dépourvus de leurs droits.
L’un de ces droits les plus fondamentaux est l’enseignement de la langue maternelle qui est une dimension fondamentale des droits de l’homme : cela ouvre la porte au maintien de la langue ainsi que à sa transmission aux nouvelles générations, en bref la survie de leur langue et de leur identité.

Depuis le début des années 2000, la politique linguistique turque concernant les langues minoritaires a commencé à évoluer. Le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne incite l’Etat turc à réaliser des démarches au profit des droits des groupes minoritaires qui s’y trouvent.

Dans ce sens, après une longue période d’interdiction et des politiques d’assimilation forcée, l’enseignement des langues vivantes autres que le turc a été autorisé par une loi dans le cadre des cours privés en 2002 en Turquie. C’est ainsi que le kurde peut être enseigné dans les associations.
En 2009, l’enseignement du kurde comme une langue optionnelle n’a été introduit que dans deux universités privées.

Depuis 2012, l’enseignement du kurde a été introduit dans le système éducatif public. Il s’agit ainsi de la possibilité pour les élèves de 5eme et 6eme de choisir l’apprentissage du kurde comme langue optionnelle. Cette expérience a été reconduite à la rentrée scolaire de septembre 2013. Dans le cadre de ce travail, nous nous focaliserons sur cet enseignement de la langue kurde qui a été mis en place à travers « l’ouverture démocratique » de la Turquie : une langue minoritaire très longtemps interdite fait l’objet d’un cours optionnel dans l’enseignement éducatif public.

Consciente de l’importance de la politique linguistique d’un Etat pour la survie et la revitalisation d’une langue minoritaire, j’ai été inspirée par cette recherche de terrain visant à interroger les principaux acteurs du système éducatif (professeurs, parents, élèves) et les textes législatifs. J’ai envisagé cette description non seulement dans le contexte historique et politique, mais aussi dans un champ de la recherche sociolinguistique : l'enseignement des langues minoritaires est étudié dans le cadre des politiques linguistiques que les Etats mettent en place. Les recherches montrent que l'école peut jouer un rôle important dans le développement des langues minorées. Dans la mesure où il s’agit d’un sujet qui n’a pas encore été exploré concernant la place de la langue kurde dans l’éducation depuis 2012, j’ai aussi été attirée par la nouveauté de ce sujet.
De ce fait, j’ai effectué une enquête de terrain. Le premier outil d’enquête est un questionnaire écrit destiné aux élèves de 5ème et 6eme choisissant la langue kurde comme une langue optionnelle. Les deuxième et troisième outil d’enquête sont deux entretiens semi directifs avec les parents de ces élèves et avec les professeurs de kurde. Les réponses recueillies nous permettront de faire une description de cette expérience d’enseignement pilote.

Ma recherche s’organise en 4 chapitres. Le premier chapitre concerne la description sociolinguistique de la langue et de la communauté kurdes. Ici, je vais aborder les données sociolinguistiques, politique, culturelle, démographique, historique du kurde à la lumière desquelles j’exposerai mon deuxième chapitre qui traitera de mon cadre théorique. Dans ce chapitre, j’aborderai en premier lieu les notions clés de mon travail et les premières recherches sur les politiques linguistiques ; en deuxième lieu j’examinerai l’importance de la politique linguistique à l’égard des langues minoritaires ainsi que la revitalisation des langues minorées par l’enseignement ; et en troisième lieu, deux exemples de langues minorées qui ont été revitalisées par l’enseignement. La revitalisation des langues à travers l’enseignement pourrait faire la lumière sur les droits des Kurdes en Turquie. D’ailleurs, ces exemples de langues montreront non seulement l’importance de l’enseignement des langues minorées pour leur survie mais seront aussi peut-être un modèle pour le statut de la langue kurde en Turquie. Le troisième chapitre est consacré à la méthodologie que j’ai suivie dans ce travail. J’expliquerai en détail mon parcours, mon contexte d’enquête et ma méthode d’analyse avec les aspects extralinguistiques de mon travail de terrain. Dans le quatrième et dernier chapitre je tenterai de dégager des résultats à la lumière des analyses, des tableaux et des graphiques effectués. Une conclusion et une perspective pour l’avenir seront être abordées dans ma conclusion.

Avec ma recherche je vise à atteindre un triple objectif. En premier lieu, je vise à faire une description de l’enseignement du kurde, qui apparaît pour la première fois comme langue optionnelle dans les écoles publiques pour les élèves de 5ème et 6ème, après un changement de la politique linguistique de l’Etat turc. En deuxième lieu, j’examinerai les motivations des élèves qui choisissent le kurde comme une langue optionnelle, en tenant compte des déclarations de leur famille. En troisième lieu, je souhaite dégager les problèmes de l’enseignement d’une langue minorée tout en partant des points de vue des professeurs de kurde. Je pense que pour faire la description de l’enseignement du kurde, il faut interroger ces principaux acteurs (élève, parent, enseignant) du système éducatif.

Problématique, questions et hypothèses de recherche

La ligne centrale de ma problématique est de décrire la situation actuelle de l’enseignement du kurde auprès des élèves de 5eme et de 6eme en Turquie et d’aborder les problèmes liés à cet enseignement.

Autour de cette problématique, je vais regrouper mes questions de recherche en 3 parties : les questions qui concernent les élèves, celles qui concernent les parents et celles qui concernent les enseignants :
D’après mes observations empiriques, les provinces du sud-est de la Turquie, à savoir Diyarbakir, Batman, Mardin sont des villes où les enfants choisissent le plus le kurde comme langue optionnelle parmi d’autres langues, puisque la langue maternelle de la plupart des habitants est le kurde. Dans le contexte étudié, le kurde n’a toujours pas de statut officiel et sa fonction dans le marché économique est inexistante. La politique linguistique turque a eu pour conséquence d’immerger la population kurde dans la langue et la culture turques. Ce qui fait qu’une grande partie d’enfants et de jeunes de la région kurde en Turquie parlent peu ou pas du tout le kurde. Or, d’après les premières statistiques, il y a un grand intérêt des élèves qui choisissent le kurde comme langue optionnelle. Avec mon questionnaire écrit je vais essayer de tirer au clair les questions qui suivent :

a) Quelles sont les motivations des enfants de la région kurde de Turquie dans leur choix de la langue kurde et quelle est l’influence de leurs familles sur ce choix ? Est-ce que le kurde est la langue maternelle de ces élèves ? Si oui, quelle est l’influence de la langue maternelle dans leur choix ? Est-ce que l’appartenance à la langue ou la question de l’identité (linguistique, culturelle) joue un rôle dans leur choix ?
Je vais aussi interroger les familles des élèves pour voir si elles ont une influence positive ou négative en ce qui concerne le choix de la langue de leurs enfants. Je suppose que le choix de la langue optionnelle de ces élèves est guidé par leurs familles car un élève de 5ème ou 6ème n’a pas assez de conscience de son choix. Je vais utiliser une méthode d’entretien semi directif afin de trouver des réponses aux questions qui suivent :

b) Les élèves ont-ils choisi l’étude de cette langue sous une influence parentale ? Est-ce que ces familles sont conscientes de l’importance de l’enseignement en langue maternelle pour le développement cognitif de leurs enfants ? Qu’est-ce qui les pousse à faire choisir ou pas le kurde à leurs enfants ?
On suppose par ailleurs qu’une langue qui n’a jamais été enseignée comme un cours optionnel dans les écoles peut connaître certains problèmes matériels, didactiques, pédagogiques, etc. Ainsi les problèmes au sujet de l’enseignement sont toujours actuels. Dans le cadre de mon mémoire, j’aborderai également ces problèmes en tenant compte des évaluations et déclarations des professeurs de kurde en examinant leur profil. A travers mes entretiens semi directifs j’espère trouver des réponses aux questions suivantes :

c) Quelle est leur formation ? Ont-ils une bonne maîtrise de la langue et des méthodes didactiques ? Quels sont les problèmes matériels, didactiques et pédagogiques de l’enseignement de cette langue d’après les témoignages de professeurs de kurde ?
Pour tirer au clair les réponses à toutes ces questions, avec une approche sociolinguistique, je mènerai 3 types d’enquêtes dont la première portera sur les motivations des apprenants.
La deuxième portera sur les familles alors que la troisième visera ; les enseignantsqui donnent le cours de kurde.

Chapitre I : Description Sociolinguistique de la Langue et de la Communauté Kurdes

Dans mon premier chapitre, je vais présenter les données démographiques, géographiques, historiques, sociolinguistiques et sociopolitiques de la langue et de la communauté kurdes. L'un des buts est d'éclaircir ma recherche à la lumière de ces données, et d'aborder les aspects pertinents pour donner des informations précises à mes lecteurs sur une langue qui est toujours au cœur des discussions politique et sociolinguistique.

1.1.    La langue et la communauté kurdes

1.1.1.    Le Kurdistan

Le mot Kurdistan désigne littéralement le « Pays des Kurdes » est une région autochtone du Moyen-Orient qui s'étend de la Turquie à T ouest jusqu’en Iran en passant par l'Irak et la Syrie. Le Kurdistan est plus grand que la superficie totale de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de la Belgique, de la Suisse et du Danemark réunis, avec une superficie de 500 000 000 km2 (Skutnabb-Kangas & Bucak, 1994). A l'heure actuelle les régions principales du Kurdistan se situent dans le nord de l'Irak (Kurdistan irakien), à l'ouest de l'Iran (Kurdistan iranien), au sud-est de la Turquie (Kurdistan turc) ainsi qu'au nord-ouest et au nord-est de la Syrie (Kurdistan syrien). La carte ci-dessous illustre la de peuplement des Kurdes ainsi que les régions des pays habitées majoritairement par des Kurdes.1
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Selda Araz

Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie
Etude de cas dans la province de Batman

Universite de Rouen

Universite de Rouen
Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie
Etude de cas dans la province de Batman
Selda Araz

Universite de Rouen
Ufr des Lettres et Sciences Humaines
Département des Sciences du Langage
Et de la Communication

Mémoire de Master 2
Mention : Science du Langage
Spécialité : Recherche

Enseignement du kurde comme langue optionnelle en Turquie :
Etude de cas dans la province de Batman
Selda Araz
Sous la direction de Salih AKÎN
Laboratoire d’accueil :
Dynamiques Sociales et Langagières 'DySoLa' EA 4701

Septembre 2014

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