Pirtûkxaneya dîjîtal a kurdî (BNK)
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Torba, les kordis, kurdes du Khorassan


Weşan : SOV Tarîx & Cîh : 1999, Lyss - Swiss
Pêşgotin : Edi KistlerRûpel : 24
Wergêr : A. KönigJacques GansISBN :
Ziman : FransizîEbad : 210x295mm
Hejmara FIKP : Liv. Fr.Mijar : Giştî

Torba, les kordis, kurdes du Khorassan
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Torba, Kordi, die Kurden Chorasans [Deutsche, Lyss, 1999]

Torba, les kordis, kurdes du Khorassan [Français, Lyss - Swiss, 1999]


Torba, Les kordis, kurdes du Khorassan

Edi Kistler

SOV


Ces derniers temps, les lectrices et les lecteurs de divers quotidiens pouvaient lire les gros titres suivants: «Le commerce de tapis est par terre?», «La révolution du commerce de tapis d’orient», «Liquidation de tout le stock», «Rabais énormes sur tout l’assortiment-jusqu’à 60%!!!». Tous ces titres et les textes qui les accompagnent désécurisent le consommateur. Il est vrai que les banques dénoncent certains crédits, que des pertes ont été faites (peut-être par à cause d’un assortiment inadapté) et que les chiffres d’affaires sont en recul depuis la fin des années quatre-vingt.

Il y a différentes raisons à cela; les prix des tapis d’orient de qualité moyenne sont continuellement tombés ces dernières années. En effet, les bazars d’orient et les entrepôts des grossistes regorgent de marchandises (à cause de la surproduction ou du mauvais choix des marchandises). Cela pèse sur les prix. Par ailleurs nos monnaies occidentales comme le franc suisse ou le dollar américain se sont beaucoup appréciés par rapport aux devises moyen-orientales. Il faut donc vendre beaucoup plus pour atteindre le même chiffre d’affaire.

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Sommaire

Rubriques
6 Atelier
16 Expositions
16 Polemique
18 Récit
18 Recette
21 Service

Reportage
4 La citerne, source de vie dans l'est iranien

Objet
7 Le soufi et ses symboles

Reportage torba
8 Les kordis, kurdes du Khorassan

Architecture
17 Ali Quapu, un bâtiment de Shah Abbas à Isphahan

En point de mire
19 Khourdjine kordi (double poche)

Interieur
20 Trésors des mille et une nuits

Reportage
22 Sur les traces des nomades:
Les chameaux seront-ils encore utilisés comme bêtes de somme?


EDITORIAL

Le commerce de tapis est-il par terre?

Ces derniers temps, les lectrices et les lecteurs de divers quotidiens pouvaient lire les gros titres suivants: «Le commerce de tapis est par terre?», «La révolution du commerce de tapis d’orient», «Liquidation de tout le stock», «Rabais énormes sur tout l’assortiment-jusqu’à 60%!!!». Tous ces titres et les textes qui les accompagnent désécurisent le consommateur. Il est vrai que les banques dénoncent certains crédits, que des pertes ont été faites (peut-être par à cause d’un assortiment inadapté) et que les chiffres d’affaires sont en recul depuis la fin des années quatre-vingt.
Il y a différentes raisons à cela; les prix des tapis d’orient de qualité moyenne sont continuellement tombés ces dernières années. En effet, les bazars d’orient et les entrepôts des grossistes regorgent de marchandises (à cause de la surproduction ou du mauvais choix des marchandises). Cela pèse sur les prix. Par ailleurs nos monnaies occidentales comme le franc suisse ou le dollar américain se sont beaucoup appréciés par rapport aux devises moyen-orientales. Il faut donc vendre beaucoup plus pour atteindre le même chiffre d’affaire.

Ces derniers temps, les carrelages et les parquets ont remplacé les tapis mur-à-mur. L’industrie moderne du meuble préconise un sol nu sans décoration et, s’il en faut une ou une isolation contre le bruit, alors que ce soit un tapis unicolore, qui se remarque le moins possible.

Est-ce que ces faits justifient qu’on distribue des bons d’achat sur la rue, qu’on offre des rabais énormes mais souvent fallacieux, car les prix sont difficilement comparables, qu’on dénigre les concurrents dans des annonces, qu’on applique une politique de prix trompeuse et qu’on utilise des marques déposées à son profit? Je ne le pense pas.

Nous, commerçants spécialisés, savons que vous, consommatrice, consommateur, êtes très sollicités. C’est vous qui décidez finalement où vous voulez acheter votre tapis! Cette conscience nous incite à vous offrir le meilleur de ce que vous attendez d’un magasin spécialisé.

Edi Kistler



Reportage

La citerne, source de vie dans l’est iranien


L’eau est un élément indispensable à toute vie sur notre terre. Hommes, animaux et plantes ne peuvent vivre sans elle. En fait il y a assez d’eau sur notre planète. Non seulement elle recouvre les trois quarts de la surface sous forme de mers, de lacs et de glaciers, mais elle est encore abondante sous terre, dans les nappes phréatiques.

Quoi de plus naturel que d’ouvrir un robinet! Nos réservoirs sont pleins d’eau fraîche venant de sources, de lacs ou pompée dans la nappe phréatique. Chez nous chaque habitant consomme journellement 500 litres d’eau potable pour son usage domestique, l’industrie ou l’agriculture.

En y pensant, on se pose fatalement la question: mais comment font les habitants des zones arides.
Lors de notre voyage de Meched à Zahedan à la recherche des nomades beloudjs, nous avons traversé des régions à la végétation très variée. Mais la plupart du temps nous débouchions sur des plateaux élevés semi désertiques, entourés de montagnes parsemées d’herbe rare et de maigres buissons. Dans ces régions désolées on rencontre de temps en temps de petits hameaux. Leurs maisons construites en briques de terre cuite sont crépies de terre mélangée à de la paille. Dans la journée on ne croise pas beaucoup de monde. Avec une température de plus 40°, les habitants préfèrent rester terrés dans leurs demeures, laissant les animaux à l’extérieur.

Après une nuit passée dans un hôtel pour derviches de Gonabad, nous prenons la route de Birdjend. En chemin, d’étranges coupoles de terre cuite attirent notre attention dans les villages traversés. Nous décidons de tirer cela au clair dès que possible. A la première occasion, nous nous arrêtons devant une de ces constructions, au milieu d’un petit village.

Pendant que notre guide et traducteur Morteza s’en va quérir le chef du ...

 


R. J. Gans,
R. Graf,
M. Fischer,
E. Kistler,
A. König,
J. Linsi

Torba, Les kordis, kurdes du Khorassan

SOV

Une publication de la SOV
(Schweizerische Orientteppichhändler
Vereinigung / Association Suisse des
commerçants en tapis d'orient)
Torba, la revue du tapis
Les kordis, kurdes du Khorassan
R. J. Gans,
R. Graf,
M. Fischer,
E. Kistler,
A. König,
J. Linsi

Torba
La revue du tapis
1/99 7ème année

Editeur: SOV

Paraît deux fois par année en
français et en allemand.
Disponibles dans tous les magasins
SOV et auprès de la rédaction
par abonnement. CCP 80-28167-7
(frs. 20.– pour quatre parutions)

Adresse de rédaction:
C.P. 361, 3250 Lyss
e-mail: torba@sov- et.ch

Equipe de rédaction:
R. J. Gans, R. Graf, M. Fischer,
E. Kistler, A. König, J. Linsi

Traductions:
J. Gans, A. König

Conseiller de rédaction:
Alice Baumann, Journaliste, Berne

Conception:
Oliver Salchli, Bienne

Lithographie:
Ruma Foto und Litho AG, Biel

Impression:
Weber impr. coul. SA, Bienne

Auteurs et photographes
de cet édition:
E. Graf, R. J. Graf, E. Kistler,
A. König, A. Mollo, B. Richli,
W. Stanzer
Tous droits réservés.
Reproduction même partielle
interdite sans l'autorisation de l'éditeur.


«torba» signifie en turc «poche».
Les nomades, qui n’ont pas d’autre meuble,
l’utilisent pour ranger des provisions et des ustensiles.
Elle est suspendue dans la tente et
sa partie visible est ornée de motifs artistiques noués,
tissés ou brodés. «La main de Fatimah»,
symbole de l’Association suisse
des commerçants en tapis d’orient est un motif
qui émet des influences magiques:
il protégerait du maléfice et apporterait le bonheur.

Page de couverture: Kapan kordi,
couverture de chameau, vers 1930, 160 x 165 cm.



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