VersionsÉtudes économiques de l'OCDE 1981 - 1982 : Turquie [Français, Paris, 1982]
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Examens des politiques nationales d’éducation : Turquie [Français, Paris, 1989]
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Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie [Français, Paris, 1997]
Études économiques de l'OCDE 1990 - 1991 : Turquie
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Copt d’auteur
Comparée à la première moitié des années 80, la période écoulée depuis 1986 s'est caractérisée par une mJins grande stabilité de la performance macro-économique. Des périodes d'accélération de la croissance ont alterné avec des ralentissements de l'activité, tandis que les résultats sur le plan de l'inflation se sont aggravés. La seule amélioration notable a été le fait que la balance extérieure courante est devenue excédentaire en I 988 et I 989 (graphique 1 ). Même si elle s'explique en partie par un gonflement des recettes du tourisme et des envois de fonds des travailleurs émigrés, cette amélioration du compte extérieur courant est un phénomène normal en période de ralentissement de la croissance. Le taux de chômage ...
Table des matières
Introduction / 9
I. Evolution récente / 11
Vue d'ensemble / 11
Redressement de la production / 13
Fin du marasme de l'investissement dans le secteur des entreprises ? / 18
Aggravation du marasme sur le marché du travail / 21
Persistance des pressions inflationnistes / 24
Accélération de la hausse des coûts de main-d'oeuvre / 28
Aggravation de la balance extérieure courante / 30
II. Politique économique / 50
Politique monétaire / 50
Politique budgétaire / 63
Politique énergétique / 74
Autres politiques structurelles / 75
Déficits du secteur public et inflation / 78
III. Prévisions à court terme / 81
IV. Les effets des politiques d'ajustement structurel sur le développement industriel / 85
Ampleur et nature de l'évolution de l'industrie / 86
La structure de la protection / 92
Productivité des facteurs de production 98
La portée des politiques industrielles / 101
La structure financière des entreprises manufacturières turques / 104
L'investissement direct étranger et la structure du capital des industries
manufacturières turques / 110
V. Conclusions / 115
Notes et références / 123
Annexes
I. Taux de protection nominaux et effectifs / 126
II. Les déterminants de l'emprunt des entreprises en Turquie : résultats de régression / 128
III. Chronologie économique / 132
Annexe statistique et structurelle / 143
Tableaux
Texte
1. Partage entre la croissance de la production et l'inflation / 11
2. Origine et emploi des ressources / 15
3. Production des industries manufacturières / 16
4. Formation brute de capital fixe, par secteur / 19
5. Marché du travail / 23
6. Prix / 26
7. Salaires / 29
8. Commerce extérieur / 32
9. Composition par produit du commerce extérieur / 34
10. Ventilation géographique du commerce extérieur / 36
11. Analyse à parts de marché constantes / 38
12. Balance des paiements / 44
13. Dette extérieùre de la Turquie / 46
14. Avoirs et engagements de la Banque centrale / 53
15. Crédits de la Banque centrale / 56
16. Monnaie et crédit / 57
17. Taux d'intérêt créditeurs / 61
18. Taux d'intérêt débiteurs / 62
19. Besoin de financement du secteur public / 64
20. Budget de l'administration centrale / 66
21. Recettes de l'administration centrale / 68
22. Compte financier des entreprises économiques d'Etat / 77
23. Prévisions à court terme / 82
24. Indice du changement structurel dans l'industrie / 88
25. La structure de la production par rapport à la structure de la
demande de la zone de l'OCDE et des importations / 89
26. Secteurs manufacturiers en expansion
et en déclin en Turquie et dans la zone de l'OCDE / 91
27. La structure de la protection / 93
28. La structure de la protection et les coûts au titre des ressources intérieures / 95
29. La structure de la protection et les économies d'échelle / 97
30. Productivité totale des fa cteurs / 99
31. Répartition sectorielle des certificats d'investissement / 103
32. Quelques indicateurs financiers relatifs aux entreprises manufacturières privées / 105
33. Comparaisons internationales d'indicateurs financiers concernant les
entreprises manufacturières privées / 107
34. Investissements directs étrangers / 111
Annexes
A 1. Potentiel d'emprunt des entreprises : résultats des régressions / 130
Annexe statistique et structurelle
A. Produit national / 144
B. Origine et utilisation des ressources / 145
C. Production agricole / 146
D. Production industrielle / 147
E. Prix / 148
F. Importations par catégorie de produits / 149
G. Exportations par catégorie de produits / 150
H. Répartition géographique du commerce extérieur / 151
1. Balance des paiements / 152
J. Evolution mensuelle des envois de fonds des travailleurs émigrés / 153
K. Secteur monétaire et bancaire / 154
L. Budget de l'administration centrale / 155
M. Taux de change de la livre turque par rapport au dollar / 156
Graphiques
Texte
1. Performance macro-économique / 12
2. PNB réel et production manufacturière / 13
3. L'équilibre entre l'épargne et l'investissement / 17
4. Coefficient de capital / 20
5. Evolution du marché du travail / 22
6. Evolution des prix / 27
7. Coût et productivité de la main-d'oeuvre / 30
8. Echanges de marchandises / 31
9. Evolution du taux de change / 35
10. Balance commerciale par groupe de produits / 40
11. Structure du solde extérieur courant / 42
12. Dette extérieure / 45
13. Composition de la dette extérieure de la Turquie par devises / 48
14. Croissance de la monnaie de Banque centrale / 52
15. M2 et ses contreparties / 58
16. Multiplicateur de crédit / 59
17. Dette intérieure / 74
18. Relation entre les déficits du secteur public, la croissance et l'inflation / 79
19. Structure de la production et des échanges / 87
20. Investissement fixe brut par secteur / 101
INTRODUCTION
Face à l'accroissement du besoin de financement du secteur public et à l'intensification des pressions inflationnistes, les autorités turques ont commencé d'actionner le dispositif de freinage monétaire et budgétaire en 1988, en ménageant toutefois, de temps à autre, des pauses dans la mise en oeuvre des mesures restrictives, afin principalement de permettre aux revenus contractuels et agricoles de rattrapper l'inflation. Cette stratégie a réduit sensiblement la croissance du PNB réel en 1988 (à 3.6 pour cent), mais, la même année, la hausse annuelle des prix à la consommation s'est accélérée pour atteindre environ 75 pour cent. Ces problèmes se sont aggravés en 1989, les exportations restant stationnaires en raison de l'atonie des marchés du Moyen-Orient tandis que la production agricole a pâti d'une grave sécheresse. Le ralentissement de l'expansion économique qui en a résulté n'a toutefois guère calmé l'inflation en 1989, les pénuries d'approvisionnement intérieur ayant provoqué de fortes hausses de prix des prqduits alimentaires.
Essentiellement sous l'effet d'un ralentissement des importations dû à la faiblesse ·de la demande intérieure, ainsi que d'un redressement des recettes du tourisme et d'une augmentation des envois de fomis des travailleurs émigrés, la balance des opérations courantes est devenue largement excédentaire en 1988 et 1989. Cependant, la décélération de la demande intérieure n'a pas incité l'industrie à tenter d'étendre sa part sur les marchés extérieurs. La dégradation des résultats à l'exportation a coïncidé avec une appréciation effective réelle de la livre turque sur les marchés des changes et avec la réduction des subventions directes aux exportateurs depuis 1988. De plus, l'investissement dans le secteur manufacturier manque de vigueur depuis longtemps. On peut dès lors se demander si la réforme commerciale des années 80 a réussi à modifier suffisamment la structure de la production industrielle en déplaçant les ressources des secteurs abrités et non rentables vers les branches d'activité exposées à la concurrence internationale.
L'évolution macro-économique sera examinée au chapitre I de l'étude. Au chapitre Ils seront exposés les objectifs de la politique monétaire et budgétaire et l'on fera le point de leur réalisation. Les perspectives à court et moyen terme feront l'objet du chapitre III. Au chapitre IV, on trouvera une description du contexte de l'ajustement industriel en Turquie et une évaluation du progrès réalisé dans la mise en oeuvre des réformes structurelles. Enfin, les conclusions à tirer du point de vue de l'action gouvernementale seront présentées au chapitre V.
I. Evolution récente
Vue d'ensemble
Comparée à la première moitié des années 80, la période écoulée depuis 1986 s'est caractérisée par une mJins grande stabilité de la performance macro-économique. Des périodes d'accélération de la croissance ont alterné avec des ralentissements de l'activité, tandis que les résultats sur le plan de l'inflation se sont aggravés. La seule amélioration notable a été le fait que la balance extérieure courante est devenue excédentaire en I 988 et I 989 (graphique 1 ). Même si elle s'explique en partie par un gonflement des recettes du tourisme et des envois de fonds des travailleurs émigrés, cette amélioration du compte extérieur courant est un phénomène normal en période de ralentissement de la croissance.
Le taux de chômage mesuré est resté pratiquement inchangé. La situation générale a été un peu plus brillante au second semestre de 1989 et, surtout, en 1990, lorsque la production s'est redressée tandis qu'on enregistrait un léger mieux sur le front de l'inflation. Le besoin de financement du secteur public a néanmoins continué d'augmenter fortement et la balance extérieure courante est redevenue déficitaire ces derniers temps, en raison surtout des conséquences économiques de la crise du Golfe.
Le « partage » croissance de la production/inflation, souvent utilisé comme indicateur de la performance macro-économique, corrobore à peu près l'évaluation …
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