Pirtûkxaneya dîjîtal a kurdî (BNK)
Retour au resultats
Imprimer cette page

Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie


Nivîskar : OCDE
Weşan : Compte d'auteur Tarîx & Cîh : 1997, Paris
Pêşgotin : Rûpel : 140
Wergêr : ISBN : 92-64-25439-0
Ziman : FransizîEbad : 155x230 mm
Hejmara FIKP : Liv. Fre. Ocd. Tur. N° 2798Mijar : Aborî

Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie
Versions

Études économiques de l'OCDE 1981 - 1982 : Turquie [Français, Paris, 1982]

Études économiques de l'OCDE 1984 - 1985 : Turquie [Français, Paris, 1985]

Examens des politiques nationales d’éducation : Turquie [Français, Paris, 1989]

Études économiques de l'OCDE 1990 - 1991 : Turquie [Français, Paris, 1991]

Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie [Français, Paris, 1997]


Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie

OCDE

Copt d’auteur

La publication de l’Étude économique de L'OCDE sur La Turquie, en septembre 1996, a coïncidé avec une période de vin : incertitude. Les efforts de stabilisation de la Turquie venaient d'être interrnmpus dix-huit mois à peine après la crise financière du début de 1994. La situation budgétaire du pays et ses résultats sur le front de l'inflation se sont ensuite dégradés, les affaires publiques n'étant plus véritablement dirigées à la suitte de rappel à des élections anticipées lancé en septembre 1995. La suspension des limites nominales précises imposées aux mouvements du taux de change et d'autres critères de résultats macroéconomiques prévus par l'accord de confirmation conclu en 1994 avec le FMI a été... 


Table des matières

Évaluation et recommandations / 1

I. Évolution économique récente et perspectives / 15
Introduction / 15
Demande et production / 15
Évolution du marché du travail / 20
Coûts et prix / 21
Évolution de la position extérieure / 23
Perspectives économiques à court terme / 29

II. Politiques macroéconomiques
Introduction / 33
Politique budgétaire / 33
Politique monétaire et du taux de change / 42
Les coûts de l'inflation / 47
Un cadre de politique macroéconomique à moyen tenne / 50

III. Développer un consensus en faveur de la réforme structurelle / 55
La répartition des revenus est très asymétrique en Turquie / 56
Mise en valeur des ressources humaines / 60
Progrès récents de la réforme structurelle / 61
Autres domaines de réforme / 70
Conclusion / 72

Notes / 73

Bibliographie / 81

Annexes
I. Le processus d'inflation / 82
II. Indice de la tension financière / 86
III. Le déficit finançable du secteur public / 92
IV. Planification de la stratégie budgétaire à moyen terme / 96
V. Une caisse d'émission pour la conduite de la politique monétaire / 100
VI. Chronologie économique / 105

Annexe statistique et indicateurs structurels / 109

Tableaux

Texte
1. Origine et utilisation des ressources / 18
2. Indicateurs du marché du travail / 21
3. Balance des paiements / 24
4. Dette extérieure de la Turquie / 28
5. Prévisions pour 1997 et 1998 / 30
6. Finances du secteur public 38
7. Budgets 1996 et 1997 / 40
8. Conditions monétaires / 44
9. Progrès récents des réformes structurelles en Turquie : résumé / 61

Annexes
A1. Équation de régression pour les prix de gros / 83
A2. Équation de régression pour l'indice de tension des marchés financiers / 89
A3. Scénario central du Secrétariat de l'OCDE / 97
A4. Programme budgétaire de 1997 suivi d'un progrès continu / 98
A5. Pas d'assainissement budgétaire et évolution moins. Favorable du marché / 99

Annexe statistique et indicateurs structurels
A. Produit intérieur brut, prix courants / 110
B. Produit intérieur brut, prix constants / 111
C. Produit intérieur brut par genre d'activité / 112
D. Production industrielle / 113
E. Prix / 114
F. Importations par produits / 115
G. Exportations par produits / 116
H. Répartition géographique du commerce extérieur / 117
I. Balance des paiements / 118
J. Indicateurs du commerce extérieur / 119
K. Dette extérieure de la Turquie / 120
L. Secteur monétaire et bancaire / 121
M. Besoin de financement du secteur public / 122
N. Budget consolidé / 123
O. Recettes de l'administration centrale / 124

Graphiques

Texte
1. Principaux aspects de r activité économique / 16
2. Évolution dans l'industrie / 17
3. Échéance de la dette et activité / 19
4. Évolution de l'inflation / 22
5. Évolution du taux de change / 25
6. Balance des opérations courantes, investissement direct et dette extérieure / 27
7. Indice des tensions sur les marchés financiers / 31
8. Soldes du budget consolidé et du budget primaire / 34
9. Financement du déficit du budget consolidé / 37
10. Rachats de titres de la dette et taux de rachat / 39
11. Expansion monétaire en termes réels / 45
12. Substitution monétaire / 46
13. Financiérisation de l'économie / 48
14. Crédit bancaire / 48
15. Inflation et croissance monétaire / 50
16. Courbes de Lorenz pour la Turquie / 57
17. Les inégalités de revenu mesurées par le coefficient de Gini / 58
18. Revenus de facteurs / 59
19. Équivalents subvention à la production / 62
20. Composition des aides à l'agriculture / 63

Annexes
Al. Niveaux effectif et prévu d'inflation mensuelle / 84
A2. Trajectoires simulées de l'inflation annuelle / 84
A3. Série des composantes de l'indice des tensions financières / 88
A4. Compromis entre la position budgétaire à moyen terme et l'inflation / 93


EVALUATION ET RECOMMANDATIONS

Des dérapages budgétaires sont réappartis à la fin de 1995 en raison de l'incertitude politique

Et la politique monétaire a encore été la victime de la prodigalité budgétaire

Le secteur privé n'en a pas moins connu une vive expansion, le financement des comptes extérieurs a été assuré, et la menace d'inflation galopante a pu être évitée

La publication de l’Étude économique de L'OCDE sur La Turquie, en septembre 1996, a coïncidé avec une période de vin : incertitude. Les efforts de stabilisation de la Turquie venaient d'être interrnmpus dix-huit mois à peine après la crise financière du début de 1994. La situation budgétaire du pays et ses résultats sur le front de l'inflation se sont ensuite dégradés, les affaires publiques n'étant plus véritablement dirigées à la suitte de rappel à des élections anticipées lancé en septembre 1995. La suspension des limites nominales précises imposées aux mouvements du taux de change et d'autres critères de résultats macroéconomiques prévus par l'accord de confirmation conclu en 1994 avec le FMI a été une source supplémentaire d'incertitude. Au printemps 1996, le Trésor n'a pu financer ses emprunts qu'à des taux réèls proches de 40 pour cent et à des échéances moyennes de quatre mois. Le gouvernement minoritaire de coalition (Mère patrie/Juste voie) entré en fonctions en avril 1996 s’est trouvé confronté à de dures réalités économiques : les intérêts sur la dette publique pour 1996 augmentaient rapidement, restimation gouvernementale du besoin de financement du secteur public en 1996 avait été portée à près de 10 pour cent du· PIB et l'inflation était proche de 80 pour cent. Le secteur privé et certains analystes internationaux s’attendaient à des résultats bien plus mauvais. Le gouvernement de coalition a dû démissionner en juin en n'ayant obtenu que fort peu de résultats. Le nouveau gouvernement de coalition (Prospérité/Juste voie) entré en fonctions en juillet a pris des mesures pour accroître les dépenses en même temps que pour en assurer le financement. En l'occurrence. Le besoin de financement du secteur public est monté à plus de 9 pour cent du PIB en 1996 et le taux d ïnflation a été légèrement supérieur à 80 pour cent, soit 15 points de plus que l'objectif initial.

Dix années de mauvaise gestion budgétaire ont laissé les autorités monétaires désarmées et l’ïnflation chronique a pratiquement ruiné la contiance dans la livre turque en tant que réserve de valeur. En 1983, il fallait environ 225 livres turques pour acheter un dollar des États-Unis : en mars 1997, un dollar valait 125 000 livres turques, et la moitié du stock de monnaie est aujourd’hui détenue en devises. Dans ce contexte, depuis l'appel à des élections anticipées lancé en septembre 1995, les préoccupations essentielles de la Banque centrale ont été d’assurer la stabilité des marchés financiers et de gérér liquidités. Ce qui ne lui a pas permis de mettre veritablement en œuvre un programme monétaire anti -inflationniste.

L'objectif apparent de la Banque centrale a été de soutenir le « taux de change réel » en veillant à ce que la livre turque ne se déprécie pas plus rapidement que les écarts d'inflation par rapport au deutschemark et au dollar des États-Unis. La Banque n'a pas annoncé de plan monétaire officiel pour 1996 (dans la mesure où elle n’avait qu’une maîtrise limitée de son bilan). Mais elle a présenté un plan minimum pour le premier semestre de 1997, dans lequel elle prévoyait d'accélérer la croissance de la masse monétaire centrale compte tenu d'un taux d'inflation de 70 pour cent en milieu d'année qui, même s'il était atteint, reste extrêmement élevé.

L'instabilité politique, une inflation extrêmement forte et des taux d'intérêt dissuasifs sont habituellement synonymes de crises et de récession. Or l'économie turque a été jusqu'ici l’exception à la règle. La production non agricole a fortement repris à partir du deuxième trimestre de 1995 et l'activité s'est accélérée jusqu'au milieu de 1996 pour se ralentir faiblement par la suite. Pendant les années civiles 1995 et 1996, la croissance du PIB réel a été en moyenne de 7 à 71h pour cent, soutenue par une forte consommation du sectèur privé et un gonflement de l’investissement privé. Lè sècteur dès entreprises comme celui des ménages étant prêtèurs nets, le niveau élevé des taux d'intérêt réèls n'a eu qu'une faible incidence sur la dépense, sès effrts négatifs de substitution étant compensés par dès effets de revenu, et le raccnurcissement de la durée moyenne des nouvelles créances de la fin de 1995 au milieu de 1996 a donné un coup de fouet supplémentaire aux flux de trésorerie. On a pu éviter la montée irrépressible de la dette et l'hyper-inflation grâce à de légers excédents budgétaires primaires et à la forte inertie de l'inflation (du fait des décalages inhérents aux accords de salaire et de la « dollarisation » générale des transactions commerciales).

Le déficit de la balance courante s’est creusé pour atteindre près de 3 pour cent du PIB en 1996, à la suite d'un gonflement des importations lié à l'Union douanière avec l'UE. Mais le financement des comptes extérieurs qui avait joué un rôle accessoire dans la crise financière de 1994, a depuis lors été réalisé sans difficulté. Le service des obligations liées à la dette publique de la Turquie n'a pas posé de problèmes, malgré une nouvelle révision à la baisse de la cote de crédit de l'État turc à la fin de 1996 et au début de 1997. Les entrées massives de capitaux ont régulièrement gonflé les réserves officielles (sauf pendant une…


OCDE

Études économiques de l'OCDE 1997 : Turquie

Compte d’auteur

Compte d’auteur
Organisation de Coopération et de Développement Économiques
Études économiques de l'OCDE 1996-1997 : Turquie
OCDE

1997
Organisation de Coopération et de Développement Économiques

© OCDE, 1997
Les permissions de reproduction partielle à usage non commercial
ou destinée à une formation doivent être adressées au
Centre français d'exploitation du droit de copie (CFC),
20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, France,
pour tous les pays à l'exception des États-Unis.
Aux États-Unis, l'autorisation doit être obtenue du Copyright Clearance Center Inc.
(CCC). Toute autre demande d'autorisation de reproduction ou de traduction
totale ou partielle de cette publication doit être adressée aux Éditions de l'OCDE,
2, rue André-Pascal, 75775 Paris Cedex 16, France

ISBN 92-64-25439-0
ISSN 0304-3363

Imprimé en France



Weqfa-Enstîtuya kurdî ya Parîsê © 2024
PIRTÛKXANE
Agahiyên bikêr
Agahiyên Hiqûqî
PROJE
Dîrok & agahî
Hevpar
LÎSTE
Mijar
Nivîskar
Weşan
Ziman
Kovar