L’année 2007 a été choisie pour être «l’année de l’Arménie en France». Ceci se manifeste par bien des événements qui font connaître les traditions, les réalisations, le dynamisme, du peuple arménien. Mais il n’était pas possible de laisser de côté une initiation à l’histoire si variée et si attachante de ce peuple. Dy a vingt-cinq ans, une première synthèse, dirigée par M. Gérard Dédéyan, avait été élaborée, sous le titre à’Histoire des Arméniens. Il a paru à ceux qui avaient collaboré à ce grand ouvrage qu’on ne pouvait faire mieux qu’en le reprenant, mais en tenant compte de ce quart de siècle écoulé, des mutations intervenues, des recherches nouvelles, de nouveaux points de vue. Et, pour ce faire, il a paru utile d’adopter un nouveau titre, répondant à une formule renouvelée, celle de la présente Histoire du peuple arménien.
Il aurait été injuste de ne pas évoquer la forme précédente: l’on a tenu à conserver l’introduction que lui avait donnée le grand historien qu’était Philippe Wolff ; ce dernier avait retracé ce qu’a été l’historiographie du peuple arménien, une historiographie exceptionnellement ...
Sommaire
Préface de la première édition (extrait) / 13 Préface, par Jean Richard, membre de l’Institut de France / 15 Système de translittération adopté dans l’Histoire du peuple arménien / 19 Introduction bibliographique générale, par Gérard Dédéyan et Raymond H. Kévorkian / 21
I Terre, Peuple Et Langue par Robert H. Hewsen, Frédéric Feydit et Anaïd Donabédian / 31 Géographie physique, par R.H. Hewsen / 31 Géographie historique, par R.H. Hewsen / 43 Les hommes, par R.H. Hewsen / 46 La langue, par F. Feydit et A. Donabédian / 47
II Avant Les Arméniens : Les Ourartéens, Guerriers et Bâtisseurs par Charles Bumey / 67 Les origines / 67 Le défi à l’Assyrie / 71 Ressources minières et richesse agricole / 74 Un réseau de places fortes / 80 Dieux de la guerre et culte des morts / 86 Une civilisation méconnue / 91 L’arrivée des Arméniens / 93
III Les Arméniens Entre L’iran Et Le Monde Gréco-Romain (Ve Siècle Av. J.-C.-Vers 300 AP. J.-C.) par Marie-Louise Chaumont et Giusto Traina / 101 L’hégémonie perse / 101 L’Arménie à l’époque hellénistique / 108 Tigran le Grand et l’Empire arménien / 119 Les Artaxiades et Rome / 130 Une dynastie parthe en Arménie : les Arsaeides / 138 Les Sassanides en Arménie / 155
IV Affirmation de l’Arménie Chrétienne (Vers 301-590) par Jean-Pierre Mahé / 163 De la conversion au partage de Théodose / 163 Épreuve et consolidation du christianisme arménien (387-484) / 179 L’Arménie des tanoutêr, de Vahan Mamikonian à la conquête byzantine (590) / 194
V Domination Arabe Et Libertés Arméniennes (Vil-Ixe Siècle) par Bernadette Martin-Hisard / 213 Byzance ou l’Islam ? / 214 Les révoltes arméniennes du vme siècle / 222 Principautés, gouverneurs et émirs / 230 Le rétablissement de la royauté : prestige et ambiguïtés / 235
VI L’indépendance Retrouvée: Royaume du Nord et Royaume du Sud (Ixe-Xie Siècle) par Nina Garsoïan et Jean-Michel Thierry / 243 Le royaume du Nord, par N. Garsoïan / 243 Le royaume du Sud : le Vaspourakan, par Jean-Michel Thierry / 274
VII Vocation Impériale Ou Fatalité Diasporique : Les Arméniens À Byzance (Ive-Xie Siècle) par Jean-Claude Cheynet et Gérard Dédéyan / 297 L’Arménie Mineure, foyer d’échanges ethniques et culturels (284-582) / 298 Militarisation de l’Empire et intégration des Arméniens (582-842) / 300 Les Arméniens associés à l’Empire (842-1028) / 308
VIII Le Temps De La Croisade (Fin Xl-Fin Xive Siècle) par Gérard Dédéyan, Isabelle Augé et Nicole Thierry / 327 Principautés autonomes et territoires asservis en Grande Arménie, par G. Dédéyan / 327 Le rayonnement de l’État arménien de Cilicie, par G. Dédéyan / 336 Le dilemme de l’Église : ouverture ou défense de la tradition nationale, par 1. Augé et G. Dédéyan / 348 Le renouvellement de la vie intellectuelle, par G. Dédéyan / 356 L’éclosion artistique des XIIIe et xive siècles, par N. Thierry / 362
IX Sous Le Joug Des Turcomans Et Des Turcs Ottomans (Xve-Xvie Siècle) par Dickran Kouymjian / 377 L’évolution politique et militaire au XVe siècle / 378 L’évolution politique et militaire au XVIe siècle / 389 Économie et société / 393 L’Église, la littérature et l’art / 399 Conclusion / 407
X Débris de l’Indépendance Nationale et Diaspora (des Origines au XVIIIe Siècle) par Robert H. Hewsen et Levon B. Zekiyan / 413 Les centres d’indépendance, par R. H. Hewsen / 414 Les colonies arméniennes, des origines à la fin du XVIIIe siècle, par L. B. Zekiyan / 425
XI Renaissance Arménienne Et Mouvement De Libération (XVIIe-XVNIe Siècle) par Levon B. Zekiyan / 447 Tableau politique de l’Arménie au XVIIe siècle / 447 Les réalisations culturelles du xvne siècle / 450 Les aspirations à l’indépendance / 455 La Renaissance arménienne du xvme siècle / 461
XII L’Arménie et l’Eveil des Nationalités (1800-1914) par Anahide Ter Minassian / 475 Les Arméniens au début du XIXe siècle / 475 La prise de conscience nationale en Arménie russe et en Arménie turque / 485 La renaissance arménienne et les débuts du mouvement national / 495 L’ère des partis politiques arméniens (1887-1914) / 502
XIII Le Génocide de 1915-1916 Et la Fin de l’Empire Ottoman (1914-1923) par Yves Ternon / 523 Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman / 524 La fin de l’Empire ottoman / 536 La négation du génocide arménien / 558
XIV La République d’Arménie (1918-1920) par Anahide Ter Minassian / 563 Les durs chemins de la liberté / 563 Gagner son droit à l’indépendance / 568 Les premiers pas de la République d’Arménie / 575 État et partis politiques / 582 L’Acte du 28 mai 1919 / 586 Relations 'internationales / 590 L’Église arménienne / 596 L’œuvre de la République d’Arménie / 601
XV L’Arménie Soviétique (1921-1991) par Claire Mouradian / 609 La soviétisation à petits pas / 609 De la «deuxième révolution» à la guerre / 616 De la guerre à la mort de Staline / 624 Après Staline / 629 L’éternel problème: la question nationale / 636 L’Église arménienne / 646 La fin de l’URSS / 651
XVI La IIIe République: l’Arménie Face Aux Défis de l'Indépendance (1991-2000) par Dzovinar Kévonian et Taline Ter Minassian / 659 La nation à la conquête de l’État / 660 Rejoindre l’Occident? / 662 La guerre au Haut-Karabagh et ses conséquences en Arménie / 666 Dans les foyers sombres et glacés: transition économique et blocus / 675 Les nouvelles institutions politiques / 680 «Guerre ou paix»? / 687 L’ascension des «oligarques» du Haut-Karabagh / 693
XVII Les Années 2000-2006: L’ère Kotcharian par Séda Mavian / 705 Maîtrise de la politique intérieure / 706 Dynamique de la politique extérieure / 714 Les solutions économiques / 722 Une société bouleversée par le capitalisme / 731
XVIII L’église Dans l’Arménie Contemporaine (1921-2007) par le Pasteur Jean-Michel Homus et Mgr Norvan Zakarian, Philippe S. Sukiasyan / 741 L’Église arménienne et la catholicosat d’Édjmiatzin durant la période soviétique / 741 Kévork VI, la renaissance de l’Église d’Arménie / 748 Vazken Ier, le catholicos-diplomate / 749 Les dernières années du pontificat de Vazken Ier / 756 Karékin Ier (1995-1999) / 763 Karékin II / 767 Les légations catholicossales / 781 Renaissance et avenir / 782
XIX La Culture Dans l’Arménie Contemporaine (1921-2007) par Gérard Dédéyan et Lilith Zakarian / 787 La période soviétique jusqu’aux années 1980 / 787 L’enseignement supérieur et la recherche / 788 La période de la perestroïka et de la IIIe République d’Arménie / 801 La conservation du patrimoine arménien / 806 La littérature et les beaux-arts / 808
XX La Grande Diaspora Arménienne (XIXe-XXIe Siècle) par Aida Boudjikanian / 819 Les principales communautés au XIXe siècle / 821 La Grande Diaspora du XXe siècle / 842 Conclusion / 897
XXI Les Arméniens en France du Début du XIe au Début du XXe Siècle par Gérard Dédéyan et Raymond H. Kévorkian / 905 Les Arméniens dans la France médiévale / 905 Les échanges franco-arméniens aux XVIe et XVIIIe siècles./ 909 Les études arméniennes en France aux XVIIIe et XIXe siècles / 920 Les Arméniens en France au XIXe et au début du XXe siècle / 922 Les grandes dates de l’histoire des Arméniens / 929 Index sélectif des noms de personnes / 953 Index sélectif des noms de lieux / 983 Table des cartes / 992
PREFACE
L’année 2007 a été choisie pour être «l’année de l’Arménie en France». Ceci se manifeste par bien des événements qui font connaître les traditions, les réalisations, le dynamisme, du peuple arménien. Mais il n’était pas possible de laisser de côté une initiation à l’histoire si variée et si attachante de ce peuple. Dy a vingt-cinq ans, une première synthèse, dirigée par M. Gérard Dédéyan, avait été élaborée, sous le titre à’Histoire des Arméniens. Il a paru à ceux qui avaient collaboré à ce grand ouvrage qu’on ne pouvait faire mieux qu’en le reprenant, mais en tenant compte de ce quart de siècle écoulé, des mutations intervenues, des recherches nouvelles, de nouveaux points de vue. Et, pour ce faire, il a paru utile d’adopter un nouveau titre, répondant à une formule renouvelée, celle de la présente Histoire du peuple arménien.
Il aurait été injuste de ne pas évoquer la forme précédente: l’on a tenu à conserver l’introduction que lui avait donnée le grand historien qu’était Philippe Wolff ; ce dernier avait retracé ce qu’a été l’historiographie du peuple arménien, une historiographie exceptionnellement riche, qui s ’étend sur deux millénaires en s’enrichissant d’âge en âge, car l’Arménie a produit des historiens de grande valeur dont le témoignage, même si il est parfois contradictoire, reste fondamental. Cependant, ce n’est pas le même ouvrage qui est présenté au public. Bien sûr, la version originelle a bénéficié d’une mise à jour systématique de la bibliographie, mais, surtout, le texte même de sept des treize premiers chapitres a été remanié et enrichi, soit par les mêmes auteurs soit par d’autres auteurs qui ont rejoint les premiers : cela concerne les chapitres relatifs à la langue arménienne (I), à l’Arménie préchrétienne (III), aux débuts de l ’Arménie chrétienne (IV), aux Arméniens dans l’Empire byzantin (VII), à l’Arménie à l’époque des croisades (VIII), à la Renaissance arménienne (XI), au génocide des Arméniens (XIII). Un chapitre nouveau (XIV) a été spécifiquement consacré à la Première République d’Arménie (1918-1921).
La période la plus récente - de 1982 à 2007 - a été largement traitée, des changements décisifs étant intervenus dans ce quart de siècle. Et, en premier lieu, la résurrection de cette république d’Arménie qui avait vu le jour, au lendemain d’une guerre marquée, pour le peuple arménien, par d’indicibles épreuves, dans des circonstances si difficiles qu’elle n’avait pu échapper à son incorporation dans l’ensemble soviétique. Comme le disaient le pape Jean-Paul II, venu en Arménie à l’occasion du 1 700e anniversaire de la christianisation officielle du pays, et le catholicos Karékin II dans une déclaration commune lors d’une cérémonie à la cathédrale d’Édjmiatzin le 27 septembre 2001: «L’extermination d’un million et demi de chrétiens arméniens, que l’on considère généralement comme le premier génocide du XXe siècle, et l’anéantissement ultérieur de milliers de personnes sous le régime totalitaire sont des tragédies toujours vives dans le souvenir de la génération actuelle.» Mais la récente résurrection de la République arménienne indépendante s’est accompagnée de profondes transformations, de renouveaux et d’adaptations à des situations nouvelles, face à des problèmes qui ne sont pas tous encore résolus.
Dernier apport du présent ouvrage: le lecteur pourra suivre Y Histoire du peuple arménien pour ainsi dire sur le terrain et presque siècle par siècle, puisque le laboratoire de géographie historique de l’université d’État de Yérévan l’a dotée de vingt-quatre cartes, constituant un mini-atlas de l’Arménie.
Le coeur du peuple arménien bat dans ce pays où se prolonge et se perpétue la longue tradition qui remonte dix siècles avant notre ère, lorsque ce peuple de langue indo-européenne, cousin des Phrygiens, était venu se substituer à l’empire d’Ourartou qui avait tenu tête aux Assyriens, pour se maintenir à travers des affrontements avec la Perse, Rome, Byzance, les Mongols, les Séfévides et les Ottomans. Mais une Diaspora arménienne a existé très tôt : des Arméniens vont chercher fortune et réalisent d’étonnantes carrières à Byzance et dans l’Égypte des Fatimides, nouent d’étroits contacts avec les croisés à la faveur de leur établissement dans cette Cilicie qui devient une Petite-Arménie. Les noblesses sont étroitement alliées et la papauté s’efforce d’assurer la survie du petit royaume, en même temps qu’elle cherche une solution aux problèmes ecclésiastiques. Ce sont avant tout les qualités militaires des chefs et des guerriers arméniens du Moyen Âge qui avaient fait rechercher leur concours tant par les empereurs de Byzance que par les souverains musulmans; mais, dès le xme siècle, c’est comme marchands que nous les voyons se répandre dans l’Empire mongol et atteindre la Chine, en profitant de la «paix mongole». Ils ne disparaîtront pas de cet horizon. Quand Daniel de Foe veut ramener son Robinson à travers la Mongolie et la Sibérie, en 1706, c’est en l’associant à des marchands arméniens qui apportent des soieries de Pékin à Moscou. Et, en 1678, Antoine Galland, le traducteur des Mille et Une Nuits, mentionne la colonie arménienne établie à Smyme, mais insiste sur l’arrivée régulière d’un grand nombre d’Arméniens étrangers à cette ville, avec les caravanes qui viennent de Perse, chargées «des soieries qui font le commerce le plus considérable de cette échelle»; et il note que certains d’entre eux nolisent pour leur propre compte des navires pour porter leurs marchandises en France et en Italie. Le marchand arménien est donc une figure familière du grand commerce, et l’on sait, après les travaux de Fernand Braudel sur la «civilisation matérielle», comment les Arméniens ont tenu une place essentielle dans la vie économique de l’Inde, de l’Iran séfévide, de l’Empire ottoman.
Ceci à la faveur d’une aptitude à l’enracinement qui s’est manifestée de très bonne heure et a amené la fixation de tant d ’Arméniens dans les pays les plus variés dès les temps mongols, qui les ont amenés, entre autres, vers les rives de la mer Noire et jusqu’en Pologne, les amenant à fonder des colonies souvent prospères. Partout, ils apportent leur contribution à la vie de leurs nouvelles patries.
Et c’est ce qui donne tout son intérêt aux études consacrées dans ce volume à la Diaspora arménienne, qui apparaît comme un phénomène historique majeur. Elle a contribué à la prise de conscience de l’identité nationale arménienne : que l’on pense à l’établissement de la congrégation mekhit'aris à Venise au début du XVIIIe siècle (deux siècles après la parution, dans la cité des Doges, du premier livre imprimé arménien) et à son apport pour la vie culturelle arménienne, par le biais notamment de l’imprimerie. Cette Diaspora a apporté aux pays d’accueil de grandes figures, des hommes politiques parfois d’envergure, des artistes, des savants, à côté de participants plus modestes à la vie de chaque contrée.
Et, puisque nous évoquions «l’année de l’Arménie en France», nous ne saurions passer sous silence le dernier chapitre de cette grande fresque, qui traite de l’ensemble des relations entre les Arméniens et la France, depuis le temps où des religieux venus d’Arménie se sont fixés sur le sol français - et c’était avant les croisades - jusqu’au début du XXe siècle, en faisant place aux études arméniennes menées en France, pays pionnier en la matière. L’étroitesse de ces liens arméno-français justifie bien l’appellation d’«Arménie, mon amie» qui a été adoptée pour définir cette année de mémoire.
Jean Richard Membre de l ’Institut
Gérard Dédéyan
Histoire du peuple arménien
Privât
Éditions Privât Histoire du peuple arménien Sous la direction de Gérard Dédéyan
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre.
Livre édité avec le concours de la Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne.
Isabelle Augé, maître de conférences en histoire du Moyen Âge à L’université Paul Valéry-Montpellier III
Aida Boudjikanian, historienne des Diasporas, docteur en géographie des universités de Lyon et de Montréal
Charles Burney, professeur émérite d’histoire et d’archéologie orientales à l’université de Manchester
Marie-Louise Chaumont, directrice de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique
Jean-Claude Cheynet, professeur d'histoire byzantine à l’université de Paris IV-Panthéon-Sorbonne
Gérard Dédéyan, professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université Paul Valéry-Montpellier III, membre à l’étranger de l’Académie nationale des sciences d’Arménie
Anaïd Donabédian, professeur d’arménien à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Paris)
Frédéric Feydit (f), professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Paris)
Nina G. Garsoian, professeur émérite d’études arméniennes à l’université Columbia, New York, membre correspondant de l’Académie britannique
Babken Harout'iounyan, chef de la chaire d’histoire du peuple arménien et directeur du laboratoire de géographie historique de l’université d’État de Yérévan
Robert H. Hewsen, professeur émérite à l’université Rowen, New Jersey
Pasteur Jean-Michel Hornus (t), maître de conférences à Selly Oak College, Birmingham
Dzovinar Kevonian, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Paris X-Nanterre
Raymond H. Kévorkian, directeur de rechercher l’université de Paris VIII, conservateur de la bibliothèque arménienne Nubar
Dickran Kouymjian, professeur d’histoire et civilisation arméniennes à l’université d’État de Californie, Fresno
Jean-Pierre Mahé, directeur d’études à l’École pratique des hautes études (IVe section, sciences historiques et philologiques), membre de l’Institut de France, membre à l’étranger des Académies nationales des sciences d’Arménie et de Géorgie
Bernadette Martin-Hisard, maître de conférences honoraire en histoire du Moyen Âge à l’université de Paris I-Panthéon-Sorbonne
Séda Mavian, diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École des hautes études en sciences sociales
Claire Mouradian, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique, Paris
Sahag Sukiasyan, enseignant à l’Institut supérieur d’études œcuméniques de l’Institut catholique de Paris
Anahide Ter Minassian, maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l’université de Paris I-Panthéon-Sorbonne
Taline Ter Minassian, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Saint-Étienne, HDR
Yves Ternon, historien des génocides, HDR Nicole Thierry, docteur d’État, chargée de conférences à l’École pratique des hautes études
Jean-Michel Thierry, archéologue, chargé de conférences à l’École pratique des hautes études
Giusto Traîna, professeur des universités, histoire ancienne, enseignant à l’université catholique de Louvain Mer Norvan Zakarian, prélat des Arméniens de Lyon et de la Région Rhône-Alpes
R.P. Levon Zekiyan, professeur de langue et littérature arméniennes à l’université Cà Foscari (Venise) et à l’Institut pontifical oriental (Rome), membre à l’étranger de l’Académie nationale des sciences d’Arménie