Éditeur : Compte d'auteur | Date & Lieu : 2000-01-01, Paris |
Préface : | Pages : 458 |
Traduction : | ISBN : |
Langue : Français | Format : 210x290 mm |
Code FIKP : Liv. Fra. 4435 | Thème : Thèses |
Présentation
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Table des Matières | Introduction | Identité | ||
Versions Mobilisations, actions et recompositions; migrants de Turquie et réseaux associatifs en France, en Allemagne et en Belgique, t. 1 |
Mobilizations, Actions and Recompositions Migrants of Turkey and Associative Networks in France, Germany and Belgium. Summary This dissertation aims to analyse identitarian and social recompositions, individual and collective actions and local and transnational mobilizations of migrants from Turkey. This comparative work is based on several fieldworks in which they are particularly present: France, Germany and Belgium. Our problematic comprises an institutional dimension (history and constitution of political rules and norms inherent in origin and host countries), a strategic dimension of groups (religious, national, political) and an interrogation on the forms of adhesion by individuals in relation with forms of sociability to which migrants feel to be linked with (relations between individuals and social structurations). We assume analytical tools from several branches. The theories of political science and sociology, to which our work as a whole appeals, are reinforced in our third part by the critical uses of juridical anthropology and sociology of international relations. A part of the dissertation takes interest in differential process which have conducted migrants to their present position (distinctive structures of person and, jointly, social, economical, political and mental structures of society; representations and norms of the country of departure). Identitarian recompositions and associative creations in exile are strongly dependent on the different stages of socialisation in Turkey, even if these factors are not the only determinants. Then, the matter is to analyse how identifies and social practices of different actors are recomposing in exile and contribute to the upheavel of former practices and perceptions. The historical, ideological and political structures of public spaces and the evolution of host societies intervene in the identitarian elaborations and the mobilizations of migrants from Turkey. Finally, we show the resources permitting the associative networks to structure beyond the nations-states, while measuring the capacity of resistance of the states. In conclusion, the migratory routes are characterized by the invention of new dimensions of socialisation and mobilization. And the networks, substituting for a failing social order, rarely succeed in overcoming contestation and substitution. Key words association - identity - immigration - Kurds - mobilization - network - Turks - Turkey Résumé Cette thèse a pour objet d'étude les recompositions identitaires et sociales, les actions individuelles et collectives et les mobilisations locales et transnationales des migrants de Turquie. La comparaison porte sur plusieurs terrains dans lesquels ils sont particulièrement présents : la France, l'Allemagne et la Belgique. Notre problématique comporte une dimension institutionnelle (histoire et constitution des règles et des normes politiques inhérentes aux pays d'origine et d'accueil), une dimension stratégique des groupes (religieux, nationaux, politiques), ainsi qu'un questionnement sur les formes d'adhésion des individus en relation avec les formes de sociabilité quotidiennes auxquelles des migrants peuvent se sentir liés (rapports entre les individus et les structurations sociales). Nous empruntons des instruments d'analyse à plusieurs disciplines. Les théories de science politique et de sociologie, auxquelles l'ensemble de notre travail fait appel, sont renforcées dans notre troisième partie par l'utilisation critique de l'anthropologie juridique et de la sociologie des relations internationales. Une partie de la thèse s'intéresse aux processus différentiels qui ont conduit les migrants à leur position actuelle (structures caractéristiques de la personne et, solidairement, structures sociales, économiques, politiques et mentales de la société ; représentations et normes du pays de départ). Les recompositions identitaires et les créations associatives en exil sont fortement dépendantes des différents stades de la socialisation en Turquie, même si ces facteurs ne sont pas les seuls déterminants. Il s'agit ensuite d'analyser comment les identités et les pratiques sociales des différents acteurs se recomposent en exil et contribuent au bouleversement des pratiques et des perceptions antérieures. Les structures historiques, idéologiques et politiques des espaces publics et l'évolution des sociétés d'accueil interviennent dans les élaborations identitaires et les mobilisations des migrants de Turquie. Enfın, nous dégageons les ressources permettant aux réseaux associatifs de se structurer par-delà les États-nations, tout en mesurant la capacité de résistance des États. En conclusion, les parcours migratoires se caractérisent par l'invention de nouvelles dimensions de la socialisation et de la mobilisation. Et les réseaux, se substituant à un ordre social défaillant, parviennent rarement à franchir le cap de la contestation et de la substitution. association - identité - immigration - Kurdes - mobilisation - réseau - Turcs - Turquie Discipline : Science Politique UFR 2 (Pouvoir, administration, échanges) Université Paris 8 2, rue de la Liberté - 93526 Saint-Denis Cedex 02 - France E-mail : isagil@club-internet.fr Note sur les transcriptions L'une des grandes réformes kémalistes conduit, en 1928, à l'adoption de l'alphabet latin au lieu de l'alphabet arabe. Néanmoins, la langue turque comporte des caractères particuliers que nous tenons à transcrire. Nous utilisons dans cette thèse la police de caractères Times pour les mots français et la police de caractères Times Roman Turc pour les mots turcs. Nous souhaitons ainsi épargner au lecteur la déformation des noms et des termes turcs, très fréquente dans les travaux sur la Turquie, en raison de la non-possession de ladite police de caractères. Les lettres suivantes se prononcent comme en français : a, b, d, f, i, j, k, I, m, n, o, p, r, t, v, z Pour les autres lettres : e est un è «ouvert», comme dans «mère» ı est une voyelle intermédiaire entre i et é ö se prononce «eu», comme dans «fleur» u se prononce «ou», comme dans «loup» ü se prononce «u», comme dans «tu» c se prononce «dj», comme dans «djellaba» ç se prononce «tch», comme dans «tchador» g est toujours «dur», comme dans «gare» : ge se prononce «guè» gi se prononce «gui» ğ suivi de a-ı-o-u ne se prononce pratiquement pas ğ suivi de e-i-ö-ü se prononce comme dans l'anglais «yes» h est toujours fortement expiré s est toujours «dur», comme dans «passant» ş se prononce «ch», comme dans «chat» y est une consonne, par exemple «ay» se prononce «aille» |