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L'économie rurale de la Turquie


Auteur :
Éditeur : Revue des Études Islamiques Date & Lieu : 1928-01-01, Paris
Préface : Pages : 30
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 185x225 mm
Thème : Économie

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L'économie rurale de la Turquie

L'économie rurale de la Turquie

H. Waismann

Revue des Etudes Islamiques

La Turquie contemporaine est un pays essentiellement agricole ayant une industrie d'extraction et d'exploitation peu développée. De plus, son économie rurale se distingue par une grande diversité de formes, si bien que sous ce rapport la Turquie peut à la rigueur être comparée à l'U. R. S. S. ou aux États-Unis. Or, tandis que la diversité des types et des formes de l'économie rurale de ces pays apparaît tout à fait naturelle, en raison des vastes étendues de leur territoire, en Turquie les systèmes d'économie rurale, très différents l'un de l'autre, cohabitent sur une surface extrêmement limitée. Cette circonstance, en dehors de la diversité des conditions historiques du développement et de la composition ethnique de la population des diverses régions, doit être aussi liée à la diversité des conditions naturelles, depuis les localités du littoral, bien fertiles et jouissant d'un climat chaud et humide, jusqu'aux...



L'ÉCONOMIE RURALE DE LA TURQUIE*


La Turquie contemporaine est un pays essentiellement agricole ayant une industrie d'extraction et d'exploitation peu développée. De plus, son économie rurale se distingue par une grande diversité de formes, si bien que sous ce rapport la Turquie peut à la rigueur être comparée à l'U. R. S. S. ou aux États-Unis. Or, tandis que la diversité des types et des formes de l'économie rurale de ces pays apparaît tout à fait naturelle, en raison des vastes étendues de leur territoire, en Turquie les systèmes d'économie rurale, très différents l'un de l'autre, cohabitent sur une surface extrêmement limitée. Cette circonstance, en dehors de la diversité des conditions historiques du développement et de la composition ethnique de la population des diverses régions, doit être aussi liée à la diversité des conditions naturelles, depuis les localités du littoral, bien fertiles et jouissant d'un climat chaud et humide, jusqu'aux plateaux soumis à la sécheresse. C'est pourquoi en étudiant l'état de l'économie rurale turque, il faut, autant que possible, diriger ses investigations vers chaque région individuellement.

Il y a déjà quelque temps que le Commissariat de l'agriculture de Turquie a procédé à la division du pays en régions agricoles, comme suite, la Turquie a été partagée en 7 territoires, savoir :

1° Quatre territoires du littoral : Thrace et Smyrne, pour le littoral de la mer Noire ; Adalia et Adana, pour le littoral de la Méditerranée.

2° Trois territoires continentaux : Plateau occidental avec Eski-Cheïr, Plateau Central avec Sivas et vilayets orientaux avec pour centre Diarbékir.

Cette division, en dépit de quelques modifications à effectuer et sur lesquelles nous reviendrons plus tard, peut être considérée comme satisfaisante dans ses grandes lignes.

D'après les données parues dans la presse économique française, au point de vue de son exploitation agricole, le territoire d'Anatolie peut se diviser ainsi:

Terres à culture par irrigation / 10 p. 100

- vergers / 2 -

- non ensemencées, mais bonnes à cultiver / 58 -

Forêts / 9 -

Terrains désertiques et sables / 21 -

II est bon de remarquer que parallèlement à ce pourcentage considérable des terrains, ayant un caractère désertique et impropre à la culture, il existe une forte quotité de terres propres à la culture, mais laissées en friche. On aurait complètement tort cependant de tirer une conclusion sur le faible développement de l'agriculture en Turquie en sebasant sur ces chiffres approximatifs. En raison de la diversité des climats et du sol, du relief et de la densité de la population, la proportion de la surface cultivable n'est pas la même non plus pour toutes les régions de la Turquie prises séparément.

Le pourcentage de la surface ensemencée, relativement à tout le territoire, est un peu plus élevé dans les régions du littoral telles que dans celles d'Adana, d'Aïdin, etc., que dans l'intérieur des terres. Ces données auraient beaucoup plus d'intérêt si elles nous faisaient connaître le degré d'utilisation de la surface cultivable et non de l'ensemble de toutes les régions du territoire. Nous ne possédons des données que pour quelques régions. Les étendues absolues et relatives de la surface ensemencée ...

* D'après les travaux de la Section économique delà Chambre de commerce ukraino-orientale d'Odessa (publ. ap. Nowy Vostok de Moscou, 1927, n° 19). En raison de considérations techniques, toute une série de données statistiques ont été omises. (Note de la Rédaction du Nowy Vostok.)




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