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Les églises et monastères du « Kurdistan irakien » - I


Auteur :
Éditeur : Université de Saint-Quentin-en-Yvelines Date & Lieu : 2001, Paris
Préface : Pages : 394
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 210x295 mm
Code FIKP : Liv. Fre. Ame. egl. I. N° 5762Thème : Thèses

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Les églises et monastères du « Kurdistan irakien » - I


Les églises et monastères du « Kurdistan irakien » - I

Narmen Ali Muhamad Amen


Université de Saint-Quentin-en-Yvelines


Plusieurs raisons historiques et archéologiques motivent notre volonté d’étudier les sites et les monuments anciens du Kurdistan d’Irak, l’une des cinq parties du Kurdistan que se partagent l'Irak, la Turquie, l’Iran, la Syrie et l’Arménie depuis la chute de l’empire Ottoman à la fin de la première Guerre Mondiale. En effet, on reconnaît à cette région un patrimoine considérable d’ouvrages architecturaux tels que temples, monastères, couvents, églises, mosquées, citadelles, ponts, dont la construction s’étend de l’Antiquité à l’époque médiévale...



REMERCIEMENTS

Je remercie Monsieur Georges TATE, mon directeur de recherches, professeur d’Histoire et d’Archéologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin qui m’a accueillie et qui a accepté de diriger ce travail.

Je suis infiniment redevable à Monsieur Kendal Nazan, directeur de l’Institut kurde de Paris qui m’a accordée une bourse de recherches en France et sans qui ce travail n’aurait jamais pu être réalisé.

Je remercie Monsieur Alain Desreumaux, directeur de recherche au C.N.R.S., pour sa collaboration et pour son aide dans la lecture des inscriptions syriaques - dont plusieurs inédites, nécessaires pour les datations et l’histoire des églises.

Je suis particulièrement reconnaissant à Monsieur Jean-Michel Thierry, chargé de conférence à l’Ecole pratique des hautes études, Section des Sciences historiques et philologiques, de m’avoir encouragée, soutenue et conseillée tout au long de mes recherches ; mes remerciements vont également à Madame Nicole Thierry, chargée de conférence à l’École pratique des hautes études, Section des Sciences religieuses.

J’adresse mes chaleureuses pensées à mes collègues archéologues kurdes Abdoul Raqib Yüsüf, archéologue émérite, Monsieur Kan’an Mufti, directeur du Bureau des Antiquités d’Arbîl et Monsieur Hassan Ahmed, du Bureau des Antiquités de Dehok, qui m’ont aidée et accompagnée et ont facilité mes recherches sur le terrain.

Enfin j’adresse mes remerciements cordiaux à toute ma famille, Nasrin, Azad, Qâder, Tara, Kamaran, Abdulah, Aras, Serbast, Bâlên, ainsi qu’à Ibrahim Valax et Sylvie Nordmann.
À tous et à tous mes amis, j’adresse ma vive gratitude.

Introduction

Plusieurs raisons historiques et archéologiques motivent notre volonté d’étudier les sites et les monuments anciens du Kurdistan d’Irak, l’une des cinq parties du Kurdistan que se partagent l'Irak, la Turquie, l’Iran, la Syrie et l’Arménie depuis la chute de l’empire Ottoman à la fin de la première Guerre Mondiale. En effet, on reconnaît à cette région un patrimoine considérable d’ouvrages architecturaux tels que temples, monastères, couvents, églises, mosquées, citadelles, ponts, dont la construction s’étend de l’Antiquité à l’époque médiévale. Bien que certaines de ces oeuvres soient assez bien conservées, beaucoup d’autres sont malheureusement à l’état de ruine et même quasiment arasées. De plus, d’après nos recherches, cette région et ses vestiges n’ont jamais fait l’objet d’études approfondies.

Il sera principalement question de monuments datant de la période située entre la fin du IVe et le XVe siècle après J.-C. Le choix d’une période aussi longue découle du fait que, pour la plupart des monuments du Kurdistan, la date exacte de construction demeure inconnue.
C’est d’ailleurs l’un des principaux problèmes rencontrés au cours de cette étude.

Notre recherche sur les églises et monastères du Nord mésopotamien et de la région du Tigre présente un intérêt historique et archéologique, car cette contrée a possédé beaucoup de vestiges de la fin du IVe siècle jusqu’au VIIe siècle, mais actuellement ils n’en reste guère.
Ce territoire n’était pas une partie du monde romain, il était partagé entre deux grandes puissances de l’époque : d’une part, les Perses qui se situaient entre la rive orientale du Hābûr et le Tigre, région appelée dans les textes syriaques Bel 'Arabāye avec Nisibe pour capitale; d’autre part, pour les Byzantins, la Mésopotamie romaine correspondait en gros à l’Osrhoène, située entre l’Euphrate à 1 ouest et le Hābür à l’est et au sud. La frontière septentrionale est beaucoup plus imprécise. C’est pourquoi elle se situe au nord de la capitale Édesse. Les limes méridionaux de cette partie de la Mésopotamie changèrent à plusieurs reprises au gré des victoires et des défaites des deux empires en présence.

Au moment de la conquête arabe l 2, Byzance tenait la région s’étendant de Ras al- ‘Ayn à ...




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