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Le problème kurde en Irak / 1970 – 1975 [Annexes]


Auteur :
Éditeur : Date & Lieu : 1979, Paris
Préface : Pages : 124
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 210x295 mm
Code FIKP : Liv. Fre. Van. Pro. N° 3225Thème : Thèses

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Le problème kurde en Irak / 1970 – 1975 [Annexes]

Le problème kurde en Irak
1970 – 1975 [Annexes]

Marc Vanaux

Compte d’auteur

Notre révolution du 17 Juillet 1968 est l'expression de la colère des masses Arabes à l'égard des responsables de la défaite de Juin 1967.
Elle répond au peuple Irakien unanime pour dénoncer le pouvoir réactionnaire et personnel qui sévissait dans notre pays. Ayant contribué par son défaitisme à la catastrophe, complètement isolé du peuple, ce pouvoir s'était révélé incapable de régler les problèmes nationaux qui minaient l'unité de notre patrie. C'était pourtant la première tâche à remplir pour qui voulait parvenir à mobiliser les énergies humaines et matérielles et les mettre au service de la lutte pour l'avenir qui est celle de la nation Arabe tout entière.
Aussi la révolution s'est—elle, dès les premiers instants, ...


ANNEXES

L’Irak ecrase un complot Reactionnaire
(Opinion de Bagdad - 31 Janvier 1970)

Le complot, soutenu et financé par le Shah d'Iran, la CIA américaine, l'Allemagne Occidentale et l'Angleterre, était dirigé contre toutes les forces progressistes du pays, contre toutes les conquêtes du peuple irakien, contre la nation arabe.

Dans la nuit du 20 au 21 janvier, le gouvernement de la République irakienne a découvert et écrasé dans le berceau un complot réactionnaire qui était dirigé contre toutes les forces progressistes et patriotiques du pays. Les comploteurs, des hommes du régime monarchique et pro-impérialiste d'avant la révolution du 14 Juillet, 1958, des réactionnaires marquants, des aventuriers et des agents des puissances impérialistes, voulaient arrêter la marche progressiste de l'Irak et lui donner la même orientation qu’avant juillet 1958. Ils voulaient annuler toutes les conquêtes que le peuple a réalisées par sa lutte.

Le gouvernement Irakien était averti, depuis longtemps, du complot. Les organes de la Sûreté d’Etat étaient au courant de l'activité des comploteurs et s'apprêtait à les prendre en flagrant délit. Ainsi, à l'heure H du complot, tous les comploteurs, à l'exception de leur tête, le réactionnaire notaire, le Général en retraite Abdul Gani al-Rawi, et quelques autres, ont été arrêtés.

Le Conseil du Commandement de la Révolution a formé le 21 Janvier, un tribunal spécial pour juger les comploteurs. Le tribunal, déjà à sa formation, disposait de lettres, de bandes magnétiques, de témoignages et d'autres pièces à conviction pour condamner les comploteurs, ce qui explique la rapidité avec laquelle le tribunal a pu passer ses jugements.

Le complot et ses objectifs

Une source autorisée a fait une déclaration à l'Agence Irakienne d'information (AU), au sujet du complot réactionnaire et impérialiste, en voici le texte intégral ;

"Depuis que l'impérialisme a subi un échec dans sa tentative malveillante d'entraver la marche de la révolution du 17 Juillet, et par suite de la victoire décisive du soulèvement du 50 Juillet, les milieux impérialistes et réactionnaires ne pouvaient que programmer leur travail pour liquider le régime révolutionnaire et progressiste dont le succès, après toute une série d’échecs précédents, a donné l'élan à une poussée révolutionnaire dans la région.
L'impérialisme américain et la C.I.A. avaient en effet pris à leur compte le soin de comploter contre notre régime, en s'appuyant sur le gouvernement réactionnaire de Téhéran et en collaborant avec les sionistes, les agents des monopoles pétroliers et les éléments vendus à l'impérialisme britannique.

Ce perfide complot, dont l'existence avait été dernièrement annoncée au peuple par le Conseil de la Révolution, remonte à environ six mois après la révolution du 17 Juillet.
Dès le début, cependant, les autorités chargées de veiller à la sécurité de la Révolution avaient eu connaissance des activités des comploteurs, et décidaient d'y pénétrer pour mieux les observer.

Le groupe comploteur est un ramassis de réactionnaires, haineux et méprisant tout changement révolutionnaire et progressiste. Ils sont connus pour leurs liens étroits avec les milieux impérialistes. Ils sont des éléments rejetés par la révolution du 14 Juillet 1958.
Certains d'entre eux avaient été impliqués dans de nombreuses tentatives suspectes que le pays a connues depuis juillet 1958.

Il est tout à fait significatif que l'impérialisme jugeait nécessaire la mobilisation de la C.I.A. les services de renseignements de l'Iran, pour fournir aux comploteurs ce dont ils avaient besoin.

Un fonctionnaire de l'ambassade iranienne à Bagdad, du grade de troisième secrétaire (un certain Daoud Tahir), avait été chargé d'une mission de coordination entre les comploteurs et le gouvernement du Shah, d'une part, et avec la C.I.A. d'autre part.

Le premier contact avait eu lieu le 15 avril 1969. Le 28 Janvier, de la même année, un certain nombre de comploteurs avaient déjà été reçus parle directeur des renseignements iraniens, le Dr Ferzine. Le lieu de la rencontre était le Koweit. Y étaient présents l’ambassadeur iranien au Koweit et un fonctionnaire de cette ambassade (Chekh el Islam).

Au cours de cette réunion, le Dr Ferzine avait informé les comploteurs que le gouvernement du Shah était prêt à mettre à leur disposition tous les moyens en sa possession, et suggérait de passer à l’action dans le plus bref délai. Il leur disait que les Etats Unis d'Amérique s'intéressaient vivement à la liquidation du régime révolutionnaire en Irak.

Entre directeur et comploteurs, on avait abordé la question de l'attitude que devait prendre le "gouvernement” des putschistes vis-à-vis du problème palestinien et des acquis révolutionnaires du pays. Ce directeur de renseignements iranien pensait alors que ce gouvernement devrait exécuter rapidement le plan américain de liquidation de la question palestinienne. Il y aurait eu une contrepartie : le soutien complet de l'occident. Le responsable iranien informait ses interlocuteurs, que l’Amérique mettrait toutes ses possibilités au service des comploteurs, dans leur besogne de renversement du régime révolutionnaire de l’Irak.

Pour mettre à exécution tous ces desseins, on s'entendait que l'Iran fournisse aux putschistes, par les frontières irakiennes, biens et armes qui passeraient par la ville frontalière iranienne, Mahrane.

Effectivement, le gouvernement iranien remettait

Proclamation du Conseil du Commandement de La Revolution Le 11 Mars 1970

Sur le Reglement Pacifique de la Question Kurde

Communiqué du Conseil du Commandement de la Révolution

11 Mars 1 970

Notre révolution du 17 Juillet 1968 est l'expression de la colère des masses Arabes à l'égard des responsables de la défaite de Juin 1967.

Elle répond au peuple Irakien unanime pour dénoncer le pouvoir réactionnaire et personnel qui sévissait dans notre pays. Ayant contribué par son défaitisme à la catastrophe, complètement isolé du peuple, ce pouvoir s'était révélé incapable de régler les problèmes nationaux qui minaient l'unité de notre patrie. C'était pourtant la première tâche à remplir pour qui voulait parvenir à mobiliser les énergies humaines et matérielles et les mettre au service de la lutte pour l'avenir qui est celle de la nation Arabe tout entière.

Aussi la révolution s'est—elle, dès les premiers instants, employée à restaurer l'unité de la patrie Irakienne sans distinction de race, de langue, de religion ou d'origine sociale. Elle s'est efforcée de fournir à cette unité les moyens politiques, sociaux, économiques, permettant à l'Irak, riche de toutes ses énergies et de toutes ses possibilités, de s'engager pleinement dans la bataille du devenir à l'échelle de la nation Arabe.

Cette bataille constitue à nos yeux le point culminant d'un processus historique, celui qui met face à face l'impérialisme, le sionisme, leurs ambitions d'un côté, la libération et le développement de la nation Arabe de l'autre.

La révolution a dû affronter depuis sa naissance bien des adversaires, résoudre bien des problèmes, héritage du colonialisme et de l'oppression politique et sociale, ...

 




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