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Études économiques de l'OCDE 1990 - 1991 : Turquie


Auteur :
Éditeur : Compte d'auteur Date & Lieu : 1991, Paris
Préface : Pages : 164
Traduction : ISBN : 92-64-23470-5
Langue : FrançaisFormat : 150x215 mm
Code FIKP : Liv. Fre. Ocd. Tur. N° 2797Thème : Économie

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Table des Matières Introduction Identité PDF
Études économiques de l'OCDE 1990 - 1991 : Turquie


Études économiques de l'OCDE 1990 - 1991 : Turquie

OCDE

Copt d’auteur

Comparée à la première moitié des années 80, la période écoulée depuis 1986 s'est caractérisée par une mJins grande stabilité de la performance macro-économique. Des périodes d'accélération de la croissance ont alterné avec des ralentissements de l'activité, tandis que les résultats sur le plan de l'inflation se sont aggravés. La seule amélioration notable a été le fait que la balance extérieure courante est devenue excédentaire en I 988 et I 989 (graphique 1 ). Même si elle s'explique en partie par un gonflement des recettes du tourisme et des envois de fonds des travailleurs émigrés, cette amélioration du compte extérieur courant est un phénomène normal en période de ralentissement de la croissance. Le taux de chômage ...



INTRODUCTION

Face à l'accroissement du besoin de financement du secteur public et à l'intensification des pressions inflationnistes, les autorités turques ont commencé d'actionner le dispositif de freinage monétaire et budgétaire en 1988, en ménageant toutefois, de temps à autre, des pauses dans la mise en oeuvre des mesures restrictives, afin principalement de permettre aux revenus contractuels et agricoles de rattrapper l'inflation. Cette stratégie a réduit sensiblement la croissance du PNB réel en 1988 (à 3.6 pour cent), mais, la même année, la hausse annuelle des prix à la consommation s'est accélérée pour atteindre environ 75 pour cent. Ces problèmes se sont aggravés en 1989, les exportations restant stationnaires en raison de l'atonie des marchés du Moyen-Orient tandis que la production agricole a pâti d'une grave sécheresse. Le ralentissement de l'expansion économique qui en a résulté n'a toutefois guère calmé l'inflation en 1989, les pénuries d'approvisionnement intérieur ayant provoqué de fortes hausses de prix des prqduits alimentaires.

Essentiellement sous l'effet d'un ralentissement des importations dû à la faiblesse ·de la demande intérieure, ainsi que d'un redressement des recettes du tourisme et d'une augmentation des envois de fomis des travailleurs émigrés, la balance des opérations courantes est devenue largement excédentaire en 1988 et 1989. Cependant, la décélération de la demande intérieure n'a pas incité l'industrie à tenter d'étendre sa part sur les marchés extérieurs. La dégradation des résultats à l'exportation a coïncidé avec une appréciation effective réelle de la livre turque sur les marchés des changes et avec la réduction des subventions directes aux exportateurs depuis 1988. De plus, l'investissement dans le secteur manufacturier manque de vigueur depuis longtemps. On peut dès lors se demander si la réforme commerciale des années 80 a réussi à modifier suffisamment la structure de la production industrielle en déplaçant les ressources des secteurs abrités et non rentables vers les branches d'activité exposées à la concurrence internationale.

L'évolution macro-économique sera examinée au chapitre I de l'étude. Au chapitre Ils seront exposés les objectifs de la politique monétaire et budgétaire et l'on fera le point de leur réalisation. Les perspectives à court et moyen terme feront l'objet du chapitre III. Au chapitre IV, on trouvera une description du contexte de l'ajustement industriel en Turquie et une évaluation du progrès réalisé dans la mise en oeuvre des réformes structurelles. Enfin, les conclusions à tirer du point de vue de l'action gouvernementale seront présentées au chapitre V.

I. Evolution récente

Vue d'ensemble

Comparée à la première moitié des années 80, la période écoulée depuis 1986 s'est caractérisée par une mJins grande stabilité de la performance macro-économique. Des périodes d'accélération de la croissance ont alterné avec des ralentissements de l'activité, tandis que les résultats sur le plan de l'inflation se sont aggravés. La seule amélioration notable a été le fait que la balance extérieure courante est devenue excédentaire en I 988 et I 989 (graphique 1 ). Même si elle s'explique en partie par un gonflement des recettes du tourisme et des envois de fonds des travailleurs émigrés, cette amélioration du compte extérieur courant est un phénomène normal en période de ralentissement de la croissance.
Le taux de chômage mesuré est resté pratiquement inchangé. La situation générale a été un peu plus brillante au second semestre de 1989 et, surtout, en 1990, lorsque la production s'est redressée tandis qu'on enregistrait un léger mieux sur le front de l'inflation. Le besoin de financement du secteur public a néanmoins continué d'augmenter fortement et la balance extérieure courante est redevenue déficitaire ces derniers temps, en raison surtout des conséquences économiques de la crise du Golfe.

Le « partage » croissance de la production/inflation, souvent utilisé comme indicateur de la performance macro-économique, corrobore à peu près l'évaluation …




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