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Les voyages et observations du sieur de La Boullaye Le Gouz


Auteur :
Éditeur : Gervais Glovsier Date & Lieu : 1653-01-01, Paris
Préface : Pages : 550
Traduction : ISBN : 2-908212-85-4
Langue : FrançaisFormat : 360x5100mm
Code FIKP : Liv. Fre. Bou. Voy. N° 707Thème : Général

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Les voyages et observations du sieur de La Boullaye Le Gouz

Les voyages et observations du sieur de La Boullaye Le Gouz

François de La Boullaye-Le Gouz


Gervais Glovsier


C'est une quete inlassable de l'aventure et dıı savoir que nous revele ce message' venu de loin : d'ıın livre oublie depuis trois siecles, d'une tombe egaree pres d'lspahan.
Mais İbrahim Beg, gentilhomme angevin, ne revit-il pas pour nous ces etapes quand nous le reconnaissons dans les souks de Tabriz ou d'Ahmadabad, les eglises de Mossoul ou de Goa ?
Quand nous l'entendons converser avec le patriarche maronite au Mont Liban, avec Rabi Aaron â Alexandrie ?
Chaque pas nous mene, par la route ou la mer, au pas des caravanes ou au souffle des grands vents vers un orient qu'il reve toujours plus lointain. Suivons-le.
Angevin lui-meme, coınme le voyageur qu'il presente, Jacques de Maussion de Favieres, normallen. et agrege de Lettres, a passe de longues annees en terre de l'lslam (Maghreb, Proche et Moyen-Orient) ou en ses avancees de l'Afrique sud saharienne.
II a enseigne aux universites de Damas et de Brazzaville, tenu le poste de conseiller culturel a Baghdad, consacre une etüde aux bains medievaux de Damas et publie au Dar el-Machrek, a Beyrouth, un ouvrage sur la capitale califienne. De la Grece insulaire a l'lslam et â l'Egypte, il a pu suivre les chemins d'lbrahim Beg, gentilhomme angevin.

La Boullaye-Le Gouz, François de (1623-1668). Les voyages et observations du sieur de La Boullaye Le Gouz,... où sont décrites les religions, gourvernemens et situations des Estats et royaumes d'Italie, Grèce, Natolie, Syrie, Palestine, Karaménie, Kaldée, Assyrie, Grand Mogol, Bijapour, Indes orientales des Portugais, Arabie, Égypte, Hollande,. 1653.



AV LECTEVR

Le peu de dessein que l'auois de mettre au jour ces Mcmoires, te doit dispenser de l'obligation que tu m'aurois, de t'informer des moeurs, courstumes, & Religions des diuers pays où le fort ma pqrté, si tu ne les trouue pas à ton goust : ie te puis asfeurer que ta censure n'est pas au mien ; & fait que tu les resette, ou que tu les approuue, le tout m'est indifferrant ; ie t'aduertiray seulement d'y bien considerer la verité, sinon beauaoup de chofes te passeront, tu les passeras aussi : I'escris donc, non pour te plaire, mais pour satisfaire au Commandement du Roy, sa Majesté à mon retout ayant ietté les yeux sur ma Relation pour y lire sans peine ce que ie n'ay peu connoistre fans beaucoup de fatigues, me dist de la faite imprimer, si tu y rend contres quelques passagcs conrraircs à ceux qui ont écrit deuant moy, sçache que plusieurs ont rapporté auec affirmation sur de faux Memoires ce qu'ils n'ont veu ny connu, iugeans par passion des autres peuples,& preuenus de leur clima ont creu que l'on deuoit viure & mourir par tout à leur mode, comme si toutes les nations ne disoient pas d'elles mesmes, ce qu'vn chacun pense de la sienne, & n'admiroient pas ce qu'il leur est en vsage: Peu se font efleuez de leur propres forces à la suffifance qui te feroit necessaire pour discerner le vray d'auec le faux dans les Relations des Autheurs qui nous ont precedé ; ie ce declareray cy apres ceux qui, à 1110n iugement, ont bien & mal escrit des coustumes & meurs des hommes, afin que tu ne t'atache si fort à mes escris, que tu ne voye ceux des autres, ausquels ic re renuoyeré fouuent, n'ayant voulu grossir, certe succinte relation du labeur d'autruy, ie n'ay pas voulu tirer des consequences par tous les Chapitres de crainte de t'ennuyer, & me suis par fois estendu, afin d'ay der ceux qui veulent auoir la connoissance du monde & de deux mesmes pour s'efleuer à celle de Dieu principe, où il se faut attacher pour se rendre heureux d'vn foelicité permanente : louys donc de mes trauaux, & prend ce que tu trouueras de bon, sans te persuader que i'aye eu le dessein de te contenter, mon object a esté la vcrité de ma Narration; si tu te satisfais, possible as-tu le genie approchant du mien, & moy l'aduantage d'estre connu de toy, & si au contraire mon style ce rebute, tu t’en dois prendre à ta mauuaise humeur, ou à ton peu de suffisance.
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