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Les Kurdes


Auteur : Multimedia
Éditeur : Aujourd'hui Date & Lieu : 1975, Paris
Préface : Pages : 360
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 145x215 mm
Code FIKP : Gen. 1Thème : Histoire

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Les Kurdes

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Les Kurdes

On connaît encore mal le Kurdistân, qui est le centre d'affrontements sanglants et de rivalités internationales qui tendent à freiner toute évolution des Kurdes vers la formation d'une entité nationale.

L'auteur a rassemblé sur eux, grâce à des amitiés précieuses, une documentation directe unique, sur les points, encore très nombreux, où le problème Kurde demeure mystérieux, il a su délimiter les dimensions de ce qui reste incertain, avec une mesure qui atteste combien il a réfléchi.

Il s'est attaché à donner un large schéma embrassant tous les traits de la vie Kurde, qu'il s'agisse d'ethnographie, d'ethnologie, d'archéologie, d'histoire, de linguistique, le milieu Kurde présente un terrain d'étude très étendu et très peu défriché.

 


PRÉFACE

Le nœud montagneux de l'Ararat, aux sources du Tigre et de l'Euphrate, abrite depuis bien des siècles un ensemble de tribus dont l'homogénéité sociale et linguistique s'est souvent marquée dans l'histoire : ce sont les Kurdes. Bien qu'une série de spécialistes, les kurdisants, en ait entrepris, depuis un demi-siècle, l'étude méthodique, on connaît encore mal ce que c'est que le Kurdistan, et la présente étude, d'un kurdisant qualifié, est le premier ouvrage d'ensemble consacré aux divers aspects du problème kurde.

Car il y a un problème kurde, bien qu'il n'y ait jamais eu d'État kurde; si les dialectes sont iraniens, ils laissent pressentir un substrat aberrant; si la religion présente est l'Islam, de vieux éléments survivent dans le Yézidisme et les Ahl-é Haqq, Sunnites et Shi`ites, si peu conformes aux orthodoxies. Des colonies militaires kurdes éparses en Syrie, en Anatolie, en Irak, en Arménie et en Perse, sont sortis des grands hommes dont la volonté de puissance caractéristiquement kurde éclate : Saladin par exemple. Bien des hommes politiques turcs, arabes et persans étaient au fond des Kurdes.

Étant à Ourmiah, B. Nikitine a rassemblé sur eux, grâce à des amitiés précieuses, une documentation directe dont diverses revues scientifiques de chez nous ont bénéficié. Se maintenant au courant de l'abondante biblio- graphie du sujet qui, en anglais et en russe, prolifère de plus en plus, l'auteur s'est attaqué, dans ses douze chapitres, à tous les aspects du problème kurde : origines linguistiques, genres de vie, typologie psychologique, habitat, structure tribale, histoire des clans, genèse de l'idée de nation, tels ont été les axes de pénétration de sa recherche pleine de compréhensive sympathie; sur les points, encore très nombreux, où le problème kurde demeure mystérieux, il a su se délimiter les dimensions de ce qui reste incertain, avec une mesure qui atteste combien il y a réfléchi.

L'hypertrophie de folklore qu'il constate à bon droit dans la littérature kurde, encore très fruste, mais si vivante, permettrait peut-être de pressentir le « rajeunissement » ethnique que les montagnards kurdes, jadis alliés des Turcs Seldjoukides pour la conquête de l'Anatolie, pourraient, une fois de plus, procurer aux États limitrophes quand certains différends auront été aplanis.

Mai 1943.
Louis MASSIGNON


PRÉFACE DE L'AUTEUR

Les Kurdes et le Kurdistân ? Qui sont-ils, où se trouve ce pays, quel intérêt y a-t-il à en parler de nos jours remplis déjà de tant de graves préoccupations? Telles sont les questions que se posera probablement le passant curieux des livres, en jetant un coup d'œil scrutateur sur la vitrine du libraire... Les noms évoqués par le titre ne sont, en effet, guère familiers au lecteur français. L'auteur de l'ouvrage soumis à l'attention du public s'attend bien à ces réflexes, mais n'est-ce pas là précisément l'intérêt du sujet que d'être inédit et mal connu, sauf dans le cercle restreint de quelques spécialistes? N'est-ce pas là une tâche utile à assumer que de faire connaître ce que sont en réalité les Kurdes et leur pays?

Il n'est plus permis à l'opinion publique française de se désintéresser de l'infinie complexité de l'Asie, de cette genitrix gentiurn qui, déjà au lendemain de l'autre guerre, s'est révélée soudain aux yeux étonnés du monde sous un jour nouveau et inattendu. L'immobilité et la stagnation, auxquelles on était habitué, cédaient brusquement la place à l'agitation inaccoutumée, à une floraison d'ambitions et de réclamations, à des mouvements nationaux qui soulevaient, tout d'un coup, des problèmes politiques et économiques de première importance pour l'aménagement de la Paix.

Loin d'avoir alors reçu une solution satisfaisante, ces problèmes, nés de l'autre guerre, n'ont fait que mûrir et s'aggraver davantage en provoquant, par moments, des accès de ces fièvres d'Orient, si pernicieuses et si difficiles à guérir ! Plus que jamais, semble-t-il, il importe donc d'apprendre à connaître, aussi exactement que possible, toutes les données de ces problèmes de notre temps. En se penchant sur les Kurdes et le Kurdistân qu'il a eu l'occasion d'observer et d'étudier au cours de sa carrière consulaire dans ce coin de l'Asie, l'auteur s'est attaché dans ce livre à faire comprendre ce peuple « oublié de l'histoire », à définir sa place dans l'évolution politique, sociale et spirituelle de l'Orient musulman, à esquisser son individualité propre, ses aspirations, ainsi que la façon dont il a été traité par les gouvernements respectifs des pays de son habitat et la diplomatie.

Le lecteur sera ainsi à même de voir que le rôle sinistre joué vers la fin du xixe siècle par les Kurdes dans le problème arménien, qui a contribué à rendre odieux leur nom de massacreurs, n'éclaire qu'un des aspects de leur existence tourmentée. Il apercevra que le peuple kurde mérite qu'on ne se contente pas de ce jugement hâtif et commode, de cette condamnation sommaire. Certes, l'intention de l'auteur n'est pas de vouloir plaider l'innocence des Kurdes responsables des crimes commis jadis par eux à l'égard de leurs voisins chrétiens. Il a pensé simplement que, malgré tous les défauts de ce peuple, explicables d'ailleurs par les conditions de son évolution sociale et politique, commandées à leur tour par le milieu naturel de son habitat et du mode de vie qui en dépendait, il convient de lui rendre justice, d'essayer de le présenter tel qu'il est en vérité, objectivement, avec ses bons et ses mauvais côtés, sans adopter un jugement préconçu.

Pour tout dire : vis-à-vis du principe « tout comprendre, tout pardonner », l'attitude de l'auteur a été dictée exclusivement par le désir de s'en tenir au premier membre de la phrase en se gardant de verser dans le danger que recèle le second.

En même temps, l'auteur tient à prévenir que, se rendant compte de l'ampleur du sujet, il s'est abstenu d'entreprendre l'exposé de l'histoire kurde dans son ensemble. Celui-ci n'embrasse-t-il pas les siècles écoulés depuis la retraite des Dix-Mille de Xénophon qui se heurta aux Kardoukhs, ancêtres des Kurdes, jusqu'à notre époque? Ainsi conçue, cette longue et mouvementée histoire des Kurdes ne pourrait retenir que l'attention des spécialistes. D'ailleurs, le moment n'est pas encore venu d'accomplir une pareille œuvre. Bien des études minutieuses préparatoires sont encore nécessaires pour combler les lacunes d'un si vaste panorama historique. Les Kurdes participèrent activement à l'histoire de tous les peuples qui défilèrent pendant des siècles sur l'arène si mouvementée de l'Asie antérieure. Ce n'est qu'au fur et à mesure qu'on connaîtra dans ses détails cette histoire riche en péripéties et en interférences multiples qu'on pourra tenter la reconstitution, pièce par pièce, et avec le concours des spécialistes de toutes ces questions ardues, de la trame si dense et entremêlée d'apports si divers du devenir kurde.

L'auteur s'est contenté ainsi d'un large schéma embrassant tous les traits de la vie kurde, permettant de s'en faire une idée générale aussi complète que possible. Sans se dissimuler que beaucoup de points de cette mosaïque n'ont été qu'effleurés, il croit néanmoins avoir abordé tous les éléments essentiels du problème. Qu'il s'agisse d'ethnographie, d'ethnologie, d'archéologie, d'histoire, de linguistique, le milieu kurde présente un terrain d'étude très étendu, dont l'exploration méthodique a été jusqu'ici rendue difficile aussi bien pour des raisons politiques et la susceptibilité soupçonneuse des gouvernements intéressés que, surtout dans le passé, par suite du danger qu'on courait en y pénétrant (assassinat du savant allemand Schultz en 1830). S'il est donné au Kurdistân de vivre un jour une vie normale et pacifiée, la science ne pourra qu'en profiter. Il est à espérer aussi que des chercheurs sortiront des rangs des Kurdes eux-mêmes, — on en a déjà quelques exemples précurseurs, — et collaboreront efficacement avec les savants étrangers.

Aussi imparfaite que soit encore, au gré des orientalistes, notre connaissance du Kurdistân, il est, cependant, possible d'en rendre le « climat », d'en faire saisir le style de vie que l'auteur s'est efforcé de dégager, en faisant passer le Kurde par toutes les phases de son existence. Ce qui domine celle-ci, c'est incontestablement sa structure tribale dont le Kurde ne s'est pas encore émancipé bien que le processus de sa sédentarisation (et de sa « prolétarisation » en U. R. S. S.) soit déjà en cours et puisse être accéléré par l'évolution des pays qu'il habite. Pour le moment, en tout cas, il se présente à nous de la façon la plus caractéristique surtout comme un homme de tribu. Si nous l'acceptons comme tel, sans vouloir le comparer avec les types sociaux plus évolués, nous nous expliquerons facilement ses vices comme ses vertus. Anarchique, insoumis, ingouvernable en regard de l'ordre public dans l'État, il est, par contre, parfaitement à sa place dans le cadre de sa tribu, fidèle à elle et à son chef, guerrier intrépide, prêt à se sacrifier pour sa communauté, fier de ses origines, de sa généalogie, de son passé rempli de luttes. Beau cavalier, soigné dans son costume bariolé, passionné pour ses armes. Il est peut-être temps d'en fixer cette image, car les Kurdes sont les seuls nomades indo-européens ayant survécu jusqu'à notre époque.

Dans sa vie familiale, excellent père de famille, dévoué à son foyer, dans lequel sa femme se voit réserver une place inaccoutumée chez les autres musulmans, il chérit tendrement ses enfants, surtout les fils. A ses moments de détente et de délassement, il aime écouter les bardes ambulants, gardiens de l'épopée kurde, ou il danse avec entrain en compagnie de femmes, ce qui le distingue aussi des autres peuples islamisés. Il chante, enfin, et improvise des chansons lyriques dédiées à sa belle ou à ses exploits guerriers. Souvent cruel pour les autres, mais toujours sans pitié pour lui-même; tout à tour téméraire ou rusé; tantôt emporté, tantôt sournois; à la fois très moqueur et bien naïf, c'est sous ces traits que nous apparaît le Kurde qui est, avant tout, amoureux de ses montagnes natales, de leurs torrents blancs d'écume, de leurs cimes altières, de leurs gorges profondes, des beaux pâturages d'été parsemés de troupeaux dont il tire les principales ressources de son existence.

Tous les observateurs s'accordent à reconnaître aussi au Kurde une intelligence vive et une compréhension rapide même dans les domaines si peu familiers que la mécanique, où il se montre un ouvrier exemplaire, notamment dans les entreprises d'extraction du pétrole. En matière de religion, si les masses kurdes la subordonnent aux intérêts de la tribu, les élites se distinguent dans l'érudition musulmane, dans la mystique surtout. D'une façon générale, la vivacité d'esprit incite le Kurde à la « recherche de Dieu », caractéristique du tempérament iranien, d'où la variété des croyances kurdes qui ne sont nullement limitées à l'Islam, mais professent des cultes remontant à un passé bien plus lointain et s'expliquant par l'ambiance historique du Kurdistân situé au carrefour des religions qui germèrent dans le sol de l'Asie antérieure.

L'âme de ce peuple se révèle également dans son folklore abondant et varié offrant une riche matière d'études. La littérature écrite est moins développée et manque encore d'une langue littéraire commune. On y trouve, cependant, quelques œuvres anciennes, et de nos jours des efforts dignes d'intérêt y sont à signaler. Ils se rattachent au mouvement national kurde, dont l'auteur a voulu présenter un tableau complet, ayant recherché ses origines et parcouru toutes ses phases successives.

Le lecteur verra ainsi que, à côté de l'aspect ethnologique de la vie kurde, digne d'être connu, celle-ci se présente à nous, à partir d'un certain moment, avec les mêmes particularités que tous les mouvements analogues des populations orientales qui se montrèrent avides d'émancipation nationale au lendemain de la Grande Guerre de 1914-1918. C'est le choc de ces tendances manifestées simultanément qui complique singulièrement le problème kurde dans le cadre des États où il se pose à l'ordre du jour et qui eux-mêmes traversent la même phase d'évolution nationale.

Bref, l'étude des destinées kurdes offre, à l'heure présente, un incontestable intérêt d'actualité politique. Déjà, à l'issue de la Grande Guerre, lors de la délimitation des zones d'influences et au moment de la création des États successeurs de l'Empire ottoman, le facteur kurde s'était fait connaître aux diplomates surpris. Il avait semblé même, un court instant, que les vœux de ce peuple allaient trouver leur consécration internationale auprès des grandes puissances qui s'érigèrent en arbitres de la situation. A l'encontre des promesses solennelles et des déclarations grandiloquentes, les frontières furent tracées non pas en fonction de considérations ethniques et humanitaires, mais pour répondre aux intérêts inavoués des milieux d'affaires et aux préoccupations des chancelleries. Les garanties octroyées en compensation, la tutelle théorique de la Société des Nations, ne jouèrent par la suite que d'une façon bien imparfaite selon les convenances du Cabinet de Saint- James. Les événements, cahin-caha, ont pris depuis lors une tournure incontrôlable, sans que pour autant le problème kurde cessât d'exister, comme le prouvèrent les fréquentes et sanglantes révoltes, témoignages de la volonté irréductible de ce peuple.

Il est prématuré de se prononcer, dès à présent, sur le futur statut international des pays qui comptent les Kurdes dans leurs frontières, mais il est évident que tout arrangement sera faussé et ne fera que refouler à l'intérieur des organismes politiques les troubles inévitables si l'on néglige à nouveau les droits de cette minorité qui en est consciente et entend s'en servir.

En effet, il suffit de jeter un coup d'œil sur la carte pour s'apercevoir que toutes les voies qui traversent l'Asie antérieure et mènent de l'Ouest à l'Est dans le sens historique des échanges avec l'Orient, qu'il s'agisse de celles qui parcourent le haut plateau arménien vers l'Azerbaïdjân persan et la Transcaucasie ou des routes qui empruntent les cols entre la Mésopotamie et l'Irân, toutes passent en plein Kurdistân. Il n'est guère indifférent de savoir si oui ou non on peut compter le long de ces parcours sur la sécurité du trafic et le bien-être des régions traversées. Exposées à l'hostilité kurde ces artères des communications internationales perdent beaucoup de leur valeur. La même question se pose aussi quant aux conditions de l'exploitation des richesses du sous-sol, notamment du pétrole. Les nappes de ce précieux produit se trouvent aussi bien dans la partie kurde de l'Irâq (Kerkouk), où elles sont déjà exploitées, que sur le haut plateau arménien, où des terrains pétroliers, cuprifères et autres sont également repérés et partiellement mis en valeur. Ces considérations utilitaires semblent évidentes et en appellent directement aux intérêts politiques et économiques engagés. Par là même elles semblent susceptibles d'être retenues autour de la table verte d'une conférence future consacrée au Kurdistân.

On aime à croire, malgré tout, que ces raisons ne seront pas les seules qui arrêteront l'attention des diplomates et des experts appelés à organiser le monde au terme du conflit gigantesque qu'on vient de vivre. Les raisons morales, les principes de Droit, les motifs de la justice et de la conscience internationales se feront entendre, espérons-nous, et triompheront pour que soit épargnée à l'Humanité la déception d'une nouvelle paix perdue parce que organisée en seule faveur de quelques intérêts égoïstes et mal compris. Dans cette organisation future le problème kurde, si minime paraisse-t-il à l'échelle des intérêts et des passions en jeu, devra aussi trouver une solution si l'on veut assurer les bienfaits de la Paix à une des régions vitales de l'Asie qui se rapproche de plus en plus de l'Europe.

Pour mener à bonne fin sa tâche, l'auteur, tout en se basant sur son expérience et ses études personnelles avec le molla Saïd, érudit kurde, a largement puisé dans les travaux des orientalistes et kurdisants allemands, anglais, français, italiens, persans, polonais et russes, qui, chacun pour sa part, contribuèrent à l'enrichissement de nos connaissances sur le Kurdistân. On trouvera leurs noms cités à leur place, mais l'auteur tient à souligner plus particulièrement ceux de MM. Marr, Minorsky et Viltchevsky, ses compatriotes, à qui, à des titres divers, il doit une part importante des succès dans ses recherches, ainsi que ceux des Français, MM. Rondot et Lescot, dont la documentation précise lui a été très utile en ce qui concerne les Kurdes de Syrie et les Yézidis. Des remerciements particuliers sont dus, en outre, à M. Rondot qui a eu l'extrême obligeance de revoir le manuscrit du livre. M. Louis Massignon, qui a toujours encouragé l'auteur dans ses études kurdes, a bien voulu préfacer ce livre. L'auteur apprécie hautement la valeur de ce geste de bienveillance confraternelle et il prie M. Massignon de trouver ici l'expression de sa très sincère reconnaissance.

Avril 1943

B. NIKITINE

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C'est grâce à l'avis favorable de la commission compétente (« Civilisations non classiques »), présidée par M. Ch. Virolleaud, membre de l'Institut, qui avait à ses côtés MM. L. Massignon et R. Grousset, que le C. N. R. S. m'a accordé une subvention sans laquelle la publication de mon ouvrage eût été problématique. J'apprécie à toute sa valeur l'appui de mes éminents confrères orientalistes que je prie de trouver ici l'expression de mes sentiments bien reconnaissants.

Je remercie également le C. N. R. S. de l'accueil encourageant qu'il a bien voulu réserver à ma demande. Mes remerciements vont, enfin, aussi à l'Imprimerie Nationale qui a accepté l'édition de mon travail en y apportant les soins et la précision qui la caractérisent.

Février 1955.

La transcription des caractères arabes, puisée, d'ailleurs, à des sources diverses, n'est pas nécessairement toujours conforme aux règles adoptées dans l'orientalisme. Mon ouvrage n'étant pas d'ordre linguistique, j'espère, cependant, qu'on ne m'en tiendra pas rigueur.

 




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