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Les Kurdes aujourd'hui, mouvement national et partis politiques


Auteur :
Éditeur : L'Harmattan Date & Lieu : 1984-01-01, Paris
Préface : Pages : 312
Traduction : ISBN : 2-85802-408-9
Langue : FrançaisFormat : 135x215 mm
Code FIKP : Liv. Fr. 2Thème : Politique

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Les Kurdes aujourd'hui, mouvement national et partis politiques


Les Kurdes aujourd'hui, mouvement national et partis politiques

Christiane More

L'Harmattan


Oublié de l'histoire, victime des intérêts des grandes puissances, le peuple kurde, à cheval sur plusieurs frontières, occupe des monts qui semblent l'unir. Unité réelle dans les chants, les poèmes et les épopées qui nourrissent son romantisme et ses phantasmes, mais que de déchirements dans le quotidien. Répartis entre cinq Etats (Turquie, Syrie, Irak, Iran, U.R.S.S.) qu'opposent des inimitiés ancestrales, divisés par des luttes de clans et des rivalités de chefs, les Kurdes ont le malheur de vivre dans une région stratégique. Aux complexités de l'histoire et de la géographie s'ajoutent les imbrications des peuples et les égoïsmes nationaux. Pétrolifère pour tous, Kirkouk est-elle kurde, arabe ou turcomane ? Le lac de Van arménien, kurde ou turc ? Enjeu de multiples convoitises, les Kurdes rêvent d'un État indépendant. Chimère ou terre promise ? L'auteur dévide cet écheveau enchevêtré et, pour la première fois, brosse une grande fresque de tous les mouvements politiques kurdes.

Christiane More, diplômée de la Faculté de droit de Grenoble, a découvert le problème kurde en arrivant en Irak le 11 mars 1974, jour de la rébellion de Mustafa Barzani contre la loi d'autonomie.

Elle n'a cessé de s'y intéresser, notamment pour obtenir la libération de son mari, Guy, directeur des travaux de la Sogréah à Kirkouk, pris en otage par le P.C.I. de juillet 1981 à janvier 1982.

Depuis, elle étudie le kurde à l'INALCO et elle s'est rendue à plusieurs reprises dans les différentes régions du Kurdistan où elle a rencontré les responsables des organisations politiques kurdes.



PREFACE DE MAXIME RODINSON

Les Kurdes ont fait parler d'eux depuis assez longtemps pour que l'Europe ait conscience de leur existence, en dehors des plus ignares. Mais elle n'en sait pas beaucoup plus. Au fil des années et des décennies des nouvelles ont émané du pays kurde laissant parfois dans les esprits quelque léger sédiment. Difficile d'évaluer les retombées, contradictoires, fluctuantes et diversifiées selon les individus, de ces multiples étincelles (« flashes ») d'informations disparates qui sont loin d'être toujours fiables. Peut-être peut-on dire qu'on en garde, en gros, l'image de montagnards turbulents, à l'habillement pittoresque et aux viriles moustaches qui guerroient sans arrêt et sans beaucoup de résultats, vainement pour tout dire. Après tout, l'image n'est peut-être pas aussi infidèle qu'on l'attendrait vu ses origines. D'ailleurs, à ce niveau de généralité, quelle fidélité peut-on attendre ?

Les livres où l'on peut s'informer pratiquement sur les Kurdes et le Kurdistan formeraient maintenant un rayon d'une longueur raisonnable. Beaucoup donnent la première place aux mœurs et coutumes traditionnelles, d'autres à la littérature ou à l'histoire. Parmi ces ouvrages historiques, il en est plusieurs qui ont leur valeur et qui traitent de l'histoire contemporaine. Cela signifie essentiellement la narration des soulèvements pour l'autonomie, l'indépendance et l'unité du peuple kurde. Chacun sait assez que tous ces mouvements ont à peu près échoué jusqu'ici, souvent noyés dans le sang, avec de rares réussites partielles, localisées et temporaires.

Christiane More a vécu longtemps en Irak où son mari, ingénieur, travaillait pour une grande société française. Il est à son honneur qu'elle se soit intéressée aux populations de ce pays alors que tant de personnes dans sa situation ne pensent qu'a accumuler un pécule et à participer aux mondanités avec leurs semblables en méprisant ou en dénigrant les autochtones, au mieux en les ignorant (ce qui revient un peu au même). L'intérêt qu'elle portait particulièrement aux Kurdes ne fut que renforcé - c'est encore plus méritoire - lorsque son mari et un des collègues de celui-ci devinrent des otages (fort bien traités d'ailleurs) choisis au hasard par un des partis kurdes pour exercer une certaine pression en vue d'un objectif politique. Elle et son mari ont eu assez d'humanité et de rationalité pour essayer de comprendre les motivations de leurs ravisseurs, sans forcément les approuver.

De retour en France, ayant dépassé la phase où leurs obligations familiales retiennent beaucoup de femmes loin d'activités qui demandent beaucoup de temps et d'énergie, elle s'est concentrée sur une étude plus poussée du peuple kurde, de sa culture, de son histoire et de sa langue. Le premier résultat, sous forme imprimée, de cet effort de plusieurs années est ce livre. J'espère que ce ne sera pas le dernier. J'ai quelques raisons de croire que mon espoir ne sera pas déçu.

Christiane More est en effet une débutante dans cette activité captivante, éprouvante et difficile, pleine de gratifications et de déceptions, qui consiste à consigner sous forme de livres, les informations qu'on a accumulées et l'interprétation qu'on en a dégagée. Mais elle montre tout de suite qu'elle a, sur cette voie, de très appréciables qualités dont il serait dommage quelles ne soient pas exploitées jusqu'au bout.

Je fais allusion essentiellement à la seconde et à la troisième partie de son ouvrage, les plus originales, les plus neuves. Elle a cru, à juste titre, que le lecteur devait disposer avec ce livre d'un ensemble qui lui évite de recourir constamment à d'autres ouvrages pour en bien comprendre le contenu. D'où les trois chapitres de la première partie où sont résumées des informations générales avec des développements plus importants sur l'histoire.

La seconde et la troisième partie présentent donc plus d'originalité. C'est là l'apport propre de Christiane More. Il s'agit d'une étude précise, soigneuse, documentée des partis politiques kurdes et de quelques organisations dont la fonction se rapproche de celle des partis.

Pour chaque parti kurde dans les divers États qui se sont partagés le Kurdistan, l'auteur donne un exposé sobre, précis, clair et qui, je crois, n'omet rien d'essentiel. Elle en fait l'historique, s'efforce d'en définir l'idéologie dans ses diverses fluctuations et d'en reproduire le ou les programmes, d'en situer l'implantation, la représentation à l'étranger ainsi que les rapports avec les autres partis au Kurdistan ou au-dehors.

Pour une étude de partis du monde européo-américain et même de quelques autres zones du monde, on eût attendu plus de détails et de précisions sur l'organisation interne, sur le nombre des adhérents et leur répartition géographique, biosociale, sociale, etc. Mais les Kurdes sont en guerre depuis des décennies, leur organisation politique a été rarement légale, la clandestinité, la semi-clandestinité ou, au moins, une infinie prudence ont été de rigueur. Elles le sont encore sur la plus grande partie du territoire kurde. A l'impossible nul n'est tenu. Les exigences idéales du politologue ne sauraient être satisfaites partout et toujours. Peut-être, paradoxalement, c'est là où il serait le plus intéressant qu'elles le fussent pour la sociologie politique qu'elles sont le moins susceptibles de l'être. Ainsi l'effort de conscience se heurte-t-il souvent aux aspérités dérangeantes mais inévitables du réel.

Christiane More s'est efforcée courageusement et laborieusement d'aller le plus loin possible dans la collecte des informations et dans leur analyse. Elle a, comme tout un chacun, pu se tromper sur tel ou tel détail. L'erreur nous guette tous à tous les détours du chemin sinueux de la connaissance. C'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit de faits que l'intérêt politique ou l'aveuglement partisan engagent à dissimuler ou à travestir plus ou moins, de péripéties d'une lutte que la simple prudence déconseillait d'enregistrer, au milieu de populations souvent peu lettrées ou illettrées.
Pour venir à bout de ces difficultés, il fallait du courage, de l'honnêteté et de la lucidité. Il est remarquable que notre auteur ait su combiner ces qualités alors que, dans le domaine politique, elles sont souvent contradictoires. Je m'explique.

Le courage lui a été insufflé, en partie, au moins, par la sympathie que lui inspirait le peuple kurde et par sa conviction de la légitimité des objectifs de ses luttes. Mais il est déplorablement fréquent que des sympathies de ce genre, surtout lorsqu’elles se font actives, conduisent à l'aveuglement et à une malhonnêteté intellectuelle plus ou moins consciente et délibérée. II est remarquable que l'auteur de ce livre ait évité ces terribles pièges où tombent la plupart.

Il faut naviguer au plus juste, quand on veut être sérieux et honnête, entre des impératifs multiples, qui s'imposent avec la même force, mais qui impliquent des exigences, souvent, en bonne partie contradictoires. On ne peut y échapper. Certes il est facile de renvoyer dos à dos tous les acteurs des luttes politiques et de les exhorter à préférer à ces vains combats des activités idylliques. Mais de telles exhortations, il est facile de le constater, n'ont jamais convaincu la globalité d'un peuple, d'une société et, moins que tous, des masses souffrantes, opprimées, exploitées ou frustrées. On peut alors laisser ces peuples ou ces masses s'arranger avec leurs problèmes et s'en laver les mains. Mais les natures quelque peu sensibles aux exigences de l'éthique, aux pressions du sentiment normal de solidarité humaine ne peuvent se satisfaire de cette démission devant la misère et la douleur des autres.

Les luttes sont un phénomène normal de la vie sociale. On ne peut toujours condamner les membres d'un groupe en lutte qui refusent de participer à cette lutte. Il est des cas où on peut comprendre cette non-participation, des cas où il faut même l'encourager, quand la lutte en question est absurde ou injuste. Mais, quand il s'agit de revendiquer des droits humains normaux qui sont déniés, foulés aux pieds, c'est, au contraire, l'abstention qui est condamnable.

Si des combattants, des militants sont engagés dans une lutte juste, c'est aussi une obligation morale de les aider, de les soutenir autant qu'il est possible pour ceux qui ne sont pas directement partie prenante, qui observent de loin le conflit. Il y a là une forme d'engagement second qui peut prendre toutes sortes de formes (jusqu'à l'assimilation totale au combattant direct) et qui est devenu un phénomène fréquent.

Une de ces formes est justement de faire connaître au loin la lutte en question, d'essayer d'en faire comprendre les enjeux, les mécanismes, les exigences. Mais c'est ici - le lieu même où se place Christiane More - que des problèmes délicats surgissent.

Une lutte politique exige toujours une certaine dose au moins de dissimulation et de gauchissement de la réalité des choses. On ne peut, si l'on veut réussir, tout dévoiler devant l'ennemi ni même devant les masses qu'on mobilise. Il est vain de s'indigner de ces exigences élémentaires de l'action.

On peut excuser les dirigeants qui utilisent ces pratiques dans la mesure et pendant le temps où elles sont indispensables. On peut comprendre les masses de leurs partisans qui, emportés par la passion d’une lutte juste, ne veulent pas s'attarder à un examen critique de ce qui leur est dit, qui s'indignent même de toute mise en doute des vérités officielles, de toute nuance proposée dans leur acceptation, y voyant malveillance ou trahison.

Mais l'étranger à la lutte directe, quand bien même il apporterait son soutien à lune des parties, n'a aucune obligation d'être dupe de tout cela. S'il a la naïveté de tout croire, il faut s'affliger de son peu d'intelligence et non l'exalter.

On peut même penser qu'il y a non seulement un droit, mais un devoir de critique à l'égard de ceux dont on estime la cause juste, dont on soutient la lutte. Des nécessité regrettables, mais impérieuses, freinent au moins ou limitent la critique des participants directs. Mais l'absence de critique a toujours eu les conséquences les plus néfastes. Les dirigeants qui ne rencontrent que l'approbation de leurs partisans et la critique de l'ennemi, d'avance dévalorisée, ne sont pas loin d'exercer, dans un domaine donné, un pouvoir absolu. Et, selon la sentence célèbre de Lord Acton, le pouvoir absolu pourrit absolument.

Qu'au moins la critique bienveillante des amis extérieurs supplée à l'absence de critique des partisans. Toute action, fût-ce en faveur de la plus juste des causes, entraîne non seulement des mensonges, mais ce qu'on a coutume maintenant d'appeler des bavures. Entendons, dans le détail de la lutte, des injustices, des pratiques abusives, des iniquités, des erreurs et même des crimes, voire des atrocités.

On ne peut exiger une perfection humainement impossible comme condition d'un appui. Mais on ne peut non plus tout admettre à la faveur d'un soutien mérité à la visée essentielle de l'action. Je ne veux pas m'étendre ici sur les exemples du passé qui montrent les résultats horribles de l'exaltation inconditionnelle de tous les aspects d'une cause.
Ceux qui, comme moi, ont passé par l'expérience du stalinisme, n'ont pas besoin de précisions. Mais des expériences de ce genre, non poussées jusqu'au même summum d'aliénation, ont abondé dans le passé et abondent dans le présent. Il est à craindre que l'avenir n'en soit pas moins chiche.

L'engagement politique n'a pas toutes les vertus que lui confèrent la pensée spontanée des engagés, la complexe idéologie élaborée à partir des intuitions de Marx et certaines philosophies qui s'en inspirent, trop promptes au surplus à décoller pour l'absolu. L'engagement éclaire sur des enjeux, des facteurs essentiels de la lutte que l'observateur non engagé s'obstine à oublier ou à nier. Mais il aveugle aussi sur d'autres facteurs qui viennent nuancer, équilibrer, contredire, peut-être même renverser la validité des premiers.

Il est impératif de maintenir coûte que coûte les exigences du discours rationnel sans lesquelles on aboutit à la cacophonie des proclamations gratuites, comme de préserver la validité permanente des règles morales élémentaires. Sans les limites qu'elles imposent on aboutit vite au mensonge éhonté que personne ne croit plus et au déclenchement de l'horreur pure et simple. Maintenir tout cela, sans renier la légitimité essentielle de la lutte, c'est très difficile - on risque notamment de se faire méconnaître par ses propres amis, injurier, calomnier - mais c'est très nécessaire.

Rien n'excuse l'abandon de ces freins au dépassement incontrôlé, toujours menaçant, des limites de la propagande et de la lutte pour les causes les plus justes. En particulier, la mauvaise conscience que beaucoup ressentent pour leur passivité plus ou moins obligée, pour leur aisance relativement aux combattants, pour la paix dont ils jouissent et même pour leur participation à des structures solidaires de façon lointaine ou indirecte de l'oppression et de l'exploitation de: autres, cette mauvaise conscience donc n'oblige pas à tout admettre de la part des opprimés et des exploités en lutte.

Innombrables dans le monde sont ceux qui veulent montrer par des actes et des paroles leur soutien à telle cause nationale. Les motivations en sont multiples, mêlant de façon indiscernable des passions nées de pulsions psychiques sans rapport avec le problème en question, des raisons égoïstes et d'autres qu'inspirent des sentiments louables de solidarité. Pour beaucoup cependant ce qui prime, c'est le besoin dune cause qui donne quelque sens à leur existence et, à la limite, on rencontre des cas de partisans allant dune cause à l'autre ou en ayant choisi une plutôt qu'une autre pour des raisons parfaitement mesquines quand elles ne sont pas impures. Innombrables sont ceux qui prennent pour argent comptant tout ce que disent leurs amis sans la moindre tentative de vérification par le raisonnement ou l'étude contradictoire des faits. Innombrables sont ceux qui les applaudissent quoi qu'ils fassent.

Heureusement Christiane More n'appartient pas à ce type si courant de partisans. Ressentant une sympathie justifiée pour les Kurdes, une compréhension profonde pour leurs luttes, elle a su s'abstenir de verser, à partir de là, dans l'apologie inconditionnelle et lyrique, dans l'aveuglement et dans l'obnubilation fanatique. C'est pourquoi son livre mérite qu'on lui fasse confiance.

Pour bien comprendre une religion, disait à peu près Renan (je cite de mémoire), il faut en avoir été et n'en plus être. Pour des raisons similaires, pour comprendre l'univers des luttes politiques, il faut y avoir été engagé, y être éventuellement encore engagé, mais d'une certaine façon, avec un minimum de distance au moins, qui exclut l'attitude du partisan aveugle, pour ou contre. C'est cette attitude qui permet seulement de dépasser la naïveté. J'étonnerai peut-être certains lecteurs en affirmant, sur la foi d'une expérience personnelle de près de six décennies et dune familiarité assez large avec l'histoire et l'anthropologie, que les militants les plus engagés sont souvent dénués de sens du politique. Ils en ont d'ailleurs parfois la sensation nébuleuse et on entend de leur part des assertions curieuses du type : « je suis de tel parti ou mouvement, je ne fais pas de politique. ».

Ils ont raison. La naïveté politique liée plus ou moins à l'inconditionnalité partisane et le sens du politique sont deux pôles d'attitudes qui s'excluent. Des tendances d'idées favorisent l'un ou l'autre. Marx avait fourni les moyens conceptuels de dépasser la naïveté bourgeoise, la conception de l'intérêt public défendu fidèlement par l'élite des représentants éclairés de la nation. Mais, contradictoirement, il a initié un courant d'idées favorisant la naïveté révolutionnaire, la conception de l'intérêt général de la nation ou de l'humanité que l'élite des militants rebelles représenterait fidèlement.

Certains sont caractériellement des naïfs, selon les cas plus ou moins susceptibles d'être tirés de leur « sommeil dogmatique ». D'autres ont les dispositions nécessaires pour acquérir très tôt ce sens du politique qui n'exclut pas forcément un engagement raisonnable, mais tient à distance de la crédulité infantile, de l'enthousiasme aveugle, du fanatisme pour tout dire. A lire Christiane More, j'ai eu la sensation que, si convaincue qu'elle soit de la légitimité des luttes kurdes dans leurs visées cardinales, elle était dotée de ce sens irremplaçable qui permet de dépasser la naïveté. Cela autorise à faire confiance aux informations qu'elle a recueillies et qu'elle transmet et donne toute leur valeur à ses analyses.

Maxime Rodinson



A Caroline, Catherine,
Frédéric et Nicolas, mes enfants

Remerciements

Je remercie tous les Kurdes militants et responsables des différentes organisations politiques et sociales qui m'ont toujours aimablement accordé les entretiens sollicités.

Je remercie en particulier Abdul Rahman Ghassemlou et Ismet Cheriff Vanly pour leur aide et leur disponibilité ainsi qu'Ibrahim Ahmed, Farhad Ardalan et Kendal Nezan.

Je remercie le Ministère de l'information irakien qui a facilité ma visite de la région autonome du Kurdistan d’Irak.
J'exprime ma profonde gratitude à Maxime Rodinson dont l'amitié, les conseils et l'intérêt qu'il porte à toute recherche m'ont aidée à réaliser cet ouvrage.

Je remercie Joyce Blau qui m'a largement fait profiter de ses travaux, Jean-Paul Charnay, Directeur du Centre d'études et de Recherches sur les stratégies et les conflits, ainsi que Roland Frey, Michel Leblanc, Marie-Claude Ramelli et Jean-Claude Rogé qui, d'une manière ou d'une autre ont participé à la réalisation de ce livre.

Enfin, je remercie Guy More dont la générosité et l'expérience au Kurdistan d'Irak et d’Iran ont été à l'origine de la conception de cet ouvrage.

Marc Taraskoff a réalisé l'illustration de la couverture par amitié.



Transcription

Pour les mots d'origine kurde nous avons adopté l'alphabet Hawar (annexe 1).

Pour les mots très couramment employés par les médias, ainsi que pour les mots arabes, nous avons utilisé la transcription communément utilisée en France.

Exemple : Chapour Bakhtiar

Komala

Enfin pour les mots turcs peu utilisés en France, nous avons adopté l'orthographe turque, mais sans les signes propres à la langue turque et inconnus de la typographie française. Exemple : Tunceli

Nous avons décidé de mettre des majuscules à certains noms communs.

Exemple : République Islamique et à tous les groupes de mots que nous avons désignés également par leur sigle.

Exemple : Parti Communiste Irakien (P.C.I.)




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