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Le Kurdistan Iranien


Auteur : Multimedia
Éditeur : PDK-Îran Date & Lieu : 1977, Paris
Préface : Pages : 44
Traduction : ISBN :
Langue : FrançaisFormat : 135x210 mm
Code FIKP : Br. Fra. 705Thème : Général

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Le Kurdistan Iranien

Le Kurdistan Iranien

A. R. Ghaseemlou

PDK - Î

Premier chapitre

Les Kurdes et leur patrimoine en Iran

I Un aperçu géographique

Le Kurdistan Iranien a une surface d'environ 125 000 km2, et son territoire se prolonge du Mont Ararat Jusqu'au Sud de la chaîne montagneuse du Zagros. Les frontières turco-iraniennes et les frontières irako-iraniennes constituent en même temps celles du Kurdistan Iranien avec le Kurdistan de Turquie et le Kurdistan Irakien à l'Ouest, tandis qu'à l'Est elles avoisinent le lac d'Ourmiah -Rezaieh, c'est une région montagneuse où même les villes sont situées sur une haute altitude -plus de 1.000 m. L'altitude de Bidjar, ville du Kurdistan central, atteint 1.920 m.

Le climat est continental au Kurdistan Iranien et la quantité annuelle de pluie ne dépasse pas 400 mm, tandis que dans les vallées fertiles elle atteint 2.000 à 3.000 mm.
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PREMIER CHAPITRE

Les Kurdes et leur patrimoine en Iran

I Un aperçu géographique

Le Kurdistan Iranien a une surface d'environ 125 000 km2, et son territoire se prolonge du Mont Ararat Jusqu'au Sud de la chaîne montagneuse du Zagros. Les frontières turco-iraniennes et les frontières irako-iraniennes constituent en même temps celles du Kurdistan Iranien avec le Kurdistan de Turquie et le Kurdistan Irakien à l'Ouest, tandis qu'à l'Est elles avoisinent le lac d'Ourmiah -Rezaieh, c'est une région montagneuse où même les villes sont situées sur une haute altitude -plus de 1.000 m. L'altitude de Bidjar, ville du Kurdistan central, atteint 1.920 m.

Le climat est continental au Kurdistan Iranien et la quantité annuelle de pluie ne dépasse pas 400 mm, tandis que dans les vallées fertiles elle atteint 2.000 à 3.000 mm.

La différence de température entre le maximum d'été et le minimum d'hiver est de 70° à 80°. A Saqqez la température descend en hiver parfois à – 30° ; à Kermanchah elle monte en été jusqu'à 45°. Par rapport aux autres régions d'Iran, la pénurie d'eau y est moins grave ; on y compte beaucoup de rivières, pour ne citer que le Kizil uzen (sefidroud), le petit Zab (une branche du Tigre), Jaghatou et Tataou. Le lac d'Ourmiah avec une surface de 6.000 km2 et le lac Zréver constituent les seuls accès à la "mer" au Kurdistan Iranien.

Les montagnes sont couvertes de forêts. Du lac d'Ourmiah jusqu'au Loristan, il y a plus de quatre millions d'hectares de forêts. Le chêne y domine de loin, duquel on extrait plus de quatorze produits différents. Mais les forêts ne sont pas denses, parcequ'en général, les montagnards ne possédant d'autre combustible que le bois le brûlent d'une façon peu économe, et exterminent ainsi une richesse irremplaçable.

Le sous-sol du Kurdistan Iranien inexploité reste riche. Le pétrole est exploité dans la région de Kermanchah, Le gouvernement Iranien, en accord avec les compagnies pétrolières multinationales, y exploite moins d'un millions de tonnes et cela simplement pour satisfaire la demande locale.

L'administration iranienne a divisé le Kurdistan Iranien en trois provinces, mais seule la région centrale de Sina (Sanandadj) est officiellement appelée Kurdistan. La région du Nord s'appelle l’Azerbaïdjan occidental et celle du sud Kermanchah. Du point de vue ethnique, il faut aussi ajouter le Loristan proprement dit, avec Khouramabad pour capitale.




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