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Études économiques de l'OCDE 1984 - 1985 : Turquie


Auteur :
Éditeur : Compte d'auteur Date & Lieu : 1985, Paris
Préface : Pages : 76
Traduction : ISBN : 92-64-22710-5
Langue : FrançaisFormat : 150x235 mm
Code FIKP : Liv. Fre. Ocd. Tur. N° 2796Thème : Économie

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Études économiques de l'OCDE 1984 - 1985 : Turquie


Études économiques de l'OCDE 1984 - 1985 : Turquie

OCDE

Copt d’auteur

Pendant les années 60 et la majeure partie des années 70, la politique économique a principalement été guidée par des plans de développement quinquennaux successifs, dont la première remonte à 1963. A la suite du premier choc pétrolier de 1973, il est devenu évident qu'on ne pouvait plus suivre des politiques essentiellement tournées vers l'intérieur et qu'il fallait s'attacher en priorité à équilibrer durablement la balance extérieure en centrant les efforts sur l'amélioration des résultats à l'exportation et sur l'affectation optimale des ressources par le libre jeu de la concurrence sur le marché. Ce n'est cependant qu'après la crise de balance ...




INTRODUCTION

Après le changement de gouvernement intervenu en décembre 1983, un nouveau programme économique a été mis en place dans le but d'exposer plus rapidement l'économie aux forces du marché et à la concurrence internationale, l'effort entrepris dans ce sens en 1980 semblant avoir récemment marqué le pas. Les mesures prises dans le cadre de ce programme visaient notamment à simplifier l'administration, à libéraliser le commerce extérieur, les mouvements de capitaux et le régime des changes, et à réduire l'influence de l'Etat sur l'activité économique. Le Parlement a aussi adopté le Cinquième Plan quinquennal (1985-1989) qui avait été retardé du fait de la priorité donnée ces dernières années à la stabilisation économique.

En 1984, la croissance économique a été beaucoup plus forte que prévu, le PNB progressant de 5.9 pour cent grâce aux effets conjugués de l'accélération des exportations et d'une bonne récolte. Bien que la politique monétaire soit restée quelque peu restrictive, l'augmentation du déficit budgétaire a eu pour effet de donner à la politique économique d'ensemble un tour légèrement plus expansionniste qu'on ne le prévoyait au départ. L'inflation a atteint un taux annuel proche de 50 pour cent, malgré une légère décélération au cours du dernier trimestre de 1984.

Le déficit de la balance des opérations courantes a baissé de 400 millions de dollars pour s'établir à 1.4 milliard de dollars, l'amélioration étant cependant plus faible que prévu du fait de la forte croissance de la demande intérieure et de la libéralisation accrue des importations. Le déficit extérieur a été plus que compensé par les emprunts à moyen et long terme et autres entrées de capitaux, ce qui reflète la plus grande confiance des milieux internationaux dans les résultats de la politique économique turque.

La première partie de la présente étude examine les tendances actuelles et la politique économique mise en oeuvre, la deuxième partie étant consacrée aux prévisions économiques pour 1985. La troisième partie analyse les problèmes structurels liés à la rapidité de l'inflation ; après la quatrième partie consacrée à l'examen du nouveau Plan quinquennal, la cinquième partie résume les principales conclusions qui se dégagent du rapport.

I. Situation Actuelle

Orientation de la politique économique

Pendant les années 60 et la majeure partie des années 70, la politique économique a principalement été guidée par des plans de développement quinquennaux successifs, dont la première remonte à 1963. A la suite du premier choc pétrolier de 1973, il est devenu évident qu'on ne pouvait plus suivre des politiques essentiellement tournées vers l'intérieur et qu'il fallait s'attacher en priorité à équilibrer durablement la balance extérieure en centrant les efforts sur l'amélioration des résultats à l'exportation et sur l'affectation optimale des ressources par le libre jeu de la concurrence sur le marché. Ce n'est cependant qu'après la crise de balance des paiements de 1977-1978 que l'on s'est véritablement employé à modifier l'orientation de la politique économique. Les mesures d'ajustement prises au cours des premières années ont été examinées dans les études précédentes. L'année 1984 est remarquable à deux égards : d'une part, les autorités ont décidé d'accélérer la mise en oeuvre du programme de redressement économique qui avait marqué le pas en 1982-1983, en réduisant de manière drastique l'intervention de l'Etat, en levant la plupart des contrôles quantitatifs qui s'appliquaient aux importations et en simplifiant les procédures d'exportation. Le contrôle des changes très strict a été assoupli et les importations de capitaux encouragées. Le gouvernement a également annoncé qu'il était fermement résolu à céder au secteur privé une fraction des participations de l'Etat dans l'industrie et les services. D'autre part, le gouvernement a présenté un nouveau plan quinquennal chiffrant les objectifs que le programme de libéralisation devait permettre d'atteindre.

Il n'est sans doute guère surprenant que certains objectifs à court terme n'aient pu être atteints, étant donné que le programme économique de 1984 avait l'ambition de lancer une réforme de grande ampleur dans une perspective à moyen terme, alors qu'il fallait encore se battre contre les difficultés immédiates qu'avaient entraîné les résultats économiques décevants de 1983, notamment la stagnation des exportations et la recrudescence de l'inflation; cet échec relatif a assombri les perspectives pour l'année en cours et pourrait affecter la marge de manoeuvre dont disposent les autorités pour tenter d'améliorer l'équilibre à court terme et assurer une croissance suffisante à moyen terme.

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